« Il y a deux ans personne ne le regardait, je suis le plus heureux de le voir jouer en Ligue 1 » : Régis Brouard évoque l’ascension fulgurante de Kévin Van Den Kerkhof | OneFootball

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·27 mars 2024

« Il y a deux ans personne ne le regardait, je suis le plus heureux de le voir jouer en Ligue 1 » : Régis Brouard évoque l’ascension fulgurante de Kévin Van Den Kerkhof

Image de l'article :« Il y a deux ans personne ne le regardait, je suis le plus heureux de le voir jouer en Ligue 1 » : Régis Brouard évoque l’ascension fulgurante de Kévin Van Den Kerkhof

D’un échec au centre de formation du Valenciennes FC à une éclosion en Ligue 1 à l’âge de 28 ans désormais : tout n’a pas été simple pour Kévin Van Den Kerkhof, le milieu latéral droit du FC Metz ! Recruté par Bastia à l’été 2022, il y a moins de deux ans de cela, le joueur de couloir désormais international algérien (cinq sélections) est parti de loin avant de faire partie de l’Équipe Type de Ligue 2 en 2023. Il jouait dans le championnat du Luxembourg avant que Régis Brouard, l’ayant vu jouer en personne, ne fasse le choix de le faire venir sur l’Île de Beauté. L’ancien technicien du Sporting raconte avec fierté cette rencontre qui a fait le succès du club bastiais la saison passée et qui a servi de tremplin pour la suite de la carrière de « VDK ».


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« Van Den Kerkhof, il jouait au Luxembourg, devant 50 personnes. Cinquante personnes ! Et regardez en deux ans, deux ans et demi, où il en est. Quand je l’ai découvert la première fois – et je prends cet exemple parce qu’il est marquant pour moi, j’étais assis dans une tribune où on était vingt. Un temps pas possible, il tombait de l’eau, il faisait froid… Je le vois jouer et je me dis « mais qu’est-ce qu’il fait là, lui » ? On se parle comme ça, sur le parking et je lui dis que si un jour j’ai l’occasion de pouvoir le faire travailler avec moi, je le ferai. Et quand je suis arrivé à Bastia, on s’est appelé, on s’est envoyé des messages. Je savais qu’il allait me rendre (la pareille), et il me l’a rendue. Je suis le plus heureux de le voir jouer en première division, alors qu’il y a deux ans personne ne le regardait. C’est l’exemple le plus récent mais Romain Saïss, qui était capitaine du Maroc en demi-finale de Coupe du Monde, quand je l’avais avec moi à Clermont, c’est moi qui l’ai lancé derrière ! Il jouait au milieu avant. J’ai expliqué à Romain tous les jours que son avenir se trouvait là. Gaucher, rapide, bon jeu long, mi-long, bon jeu aérien, tu as tout le jeu devant toi… Dans ce positionnement-là, il ne peut t’arriver que du bien. »

Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

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