Il y a 13 ans, une sixième Coupe de France dans l’armoire à trophées du LOSC | OneFootball

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Le Petit Lillois

·15 mai 2024

Il y a 13 ans, une sixième Coupe de France dans l’armoire à trophées du LOSC

Image de l'article :Il y a 13 ans, une sixième Coupe de France dans l’armoire à trophées du LOSC

Il y a treize ans, le peuple lillois se réveillait sur le rythme ininterrompu des klaxons. La veille, le LOSC venait de soulever la sixième Coupe de France de son histoire.

Un triplé en 1946, 1947 et 1948, puis des succès en 1953 et 1955, il a fallu attendre longtemps, bien trop longtemps pour voir le LOSC briller de nouveau au plus haut niveau du football français. Finalement, c’est la même année, en 2011, que la formation lilloise était parvenue à s’offrir un doublé inoubliable, qui aura marqué toute une génération de Lillois et de Lilloises. Ce souvenir, il est impérissable et le 14 mai restera à jamais une date gravée dans la mémoire collective, surtout cette folle réalisation inscrite par Ludovic Obraniak sur coup-franc au bout du bout (89′). Lobé, Grégory Coupet n’avait pu que s’incliner, laissant les Parisiens stoïques quand les Dogues, des travées au gazon, exultaient d’une joie immense, encore palpable plus de dix ans plus tard.


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Anne-Sophie Roquette, ancienne speakerine du LOSC, nous parlait déjà de ce moment mémorable à l’issue de l’année 2023. Face à nous, elle revivait ces instants de gloire, non sans émotion, des étoiles encore plein les yeux : « Je me rappelle de l’A1, je l’appelais la LOSC. Il n’y avait que des voitures avec des écharpes du LOSC jusqu’au Stade de France. C’est là que j’ai vécu les meilleurs moments de ma vie, confie-t-elle. On rencontrait tous les supporters avant le match, on buvait des coups. Je me souviendrais toute ma vie, quand sur le but de Ludo (Obraniak), tout le stade s’est levé de notre côté. J’étais avec une amie, on s’est regardée et on s’est mise à pleurer toutes les deux, et ça jusqu’à la fin du match. C’était des émotions hyper fortes et ça a duré pendant des jours », avouait-elle. Des heures, des jours, des semaines, des mois, des années, il est impossible d’oublier ce sacre, un moment d’extase à tel point que nous avons un jour de retard.

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