« Il proposait la plus petite offre mais je sentais la passion et des objectifs réels donc j’y suis allé » – Halilhodzic raconte son arrivée au FC Nantes en 1981 | OneFootball

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·8 décembre 2022

« Il proposait la plus petite offre mais je sentais la passion et des objectifs réels donc j’y suis allé » – Halilhodzic raconte son arrivée au FC Nantes en 1981

Image de l'article :« Il proposait la plus petite offre mais je sentais la passion et des objectifs réels donc j’y suis allé » – Halilhodzic raconte son arrivée au FC Nantes en 1981

« Ce qui m’a stupéfait quand je suis arrivé à Nantes, c’est qu’il n’y avait qu’un entraîneur »

En 1981, Vahid Halilhodzic quitte la Bosnie (Mostar) où il a marqué plus de 120 buts en 10 ans pour rejoindre, à 29 ans, la France. Pour Sofoot, il raconte son choix de rejoindre le FC Nantes.

« À cette époque, j’étais l’un des attaquants les plus demandés d’Europe. Il y avait Stuttgart, Hambourg (le président était venu à Mostar en avion privé), le Torino, Barcelone, Leeds qui avait envoyé pendant un mois deux papys de 90 ans qui me suivaient toute la journée pour savoir ce que je faisais. Après un match avec la Yougoslavie contre la Hongrie, mes dirigeants ont discuté avec une dizaine de recruteurs et à trois heures du matin, ils me disent qu’il y a aussi un club français, Nantes. »


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Éclairé par Nenad Bjekovic et Robert Budzynski, il découvre le club de la Cité des Ducs, ses joueurs et ses objectifs. En sa présence, les Canaris gagnent le championnat en 1983 (2es en 1985 et 1986).

« Nenad Bjekovic, qui jouait à Nice (15e en 1981), me dit que c’est un des meilleurs clubs de France, que c’est un super pays. J’ai rencontré Budzynski. Il proposait la plus petite offre, mais je sentais la passion et des objectifs réels, donc j’y suis allé. Ce qui m’a stupéfait quand je suis arrivé à Nantes, c’est qu’il n’y avait qu’un entraîneur. À Velez Mostar, l’entraîneur avait déjà un adjoint, un entraîneur des gardiens et un préparateur physique. À Nantes, il n’y avait que Jean Vincent. Mais c’était une équipe de grand talent, avec José Touré, William Ayache… (Il coupe.) Amisse, Bossis, Adonkor, Burruchaga ensuite…. Nantes, à cette époque, c’était vraiment une rhapsodie, du Gershwin ! Je ne regrette pas, j’ai voyagé partout, et la France est bien le plus beau pays du monde. »

Vous pouvez retrouver l’interview complète du coach sur le lien vers l’article de Sofoot.com.

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