« Il n’a pas peur » : La personnalité de Marius Broholm a marqué les esprits et compté dans le choix du LOSC | OneFootball

Première recrue enrôlée par le LOSC cet été, Marius Broholm a marqué des points de par sa personnalité, et ce, contrairement à d’autres éléments en Norvège.

Le mercredi 18 juin, le LOSC officialisait le recrutement du dénommé Marius Broholm (20 ans) en provenance du Rosenborg SK. Cette arrivée précoce lui a permis d’anticiper son intégration : « Je suis venu à Lille il y a trois semaines pour signer mon contrat et explorer un peu la ville. J’ai vraiment aimé la ville, qui a une belle architecture. Les gens ont l’air gentils aussi. Je suis ensuite retourné en Norvège et je suis revenu pour la reprise. C’était sympa de pouvoir rencontrer peu à peu tout le monde », reconnaissait avec le sourire Marius Broholm, présenté aux médias mercredi 02 juillet.

Le Français, il ne connaît pas encore la langue, ce qui peut freiner son intégration. Il ne semble cependant pas craindre les difficultés : « Je suis quelqu’un qui aime connaître les gens, avenant. Je me considère comme un mec drôle (sourire), je pense que ça va le faire. Je suis sûr qu’ici, je vais trouver dans l’équipe des gens avec qui passer de très bons moments », lâchait-il, loin d’être frileux à l’idée de découvrir tout un vestiaire. Cette personnalité est un atout, ce qu’a répété à plusieurs reprises Olivier Létang.

L’envie de grandir

Le thème de la personnalité évoquée, Olivier Létang lancé. Un effectif est un puzzle et la mentalité des pièces qui le composent sont primordiales : « C’est un garçon que l’on a beaucoup vu, que ce soit en live, en vidéo… et avec lequel on a passé du temps aussi en Norvège pour le découvrir, lui, sa famille, ses parents », a avoué le président du LOSC.

« J’ai beaucoup aimé sa personnalité, a-t-il ensuite affirmé. Il a une personnalité forte. Et quand on arrive dans les matchs de très haut niveau, quand il y a de la pression, quand il y a de l’enjeu, c’est quelqu’un qui n’a pas peur de prendre ses responsabilités et qui a envie effectivement de jouer avec les plus grands. »

Cette donnée mentale fait partie des critères de sélection du LOSC, ce que l’on peut retrouver chez les joueurs issus des pays nordiques : « Si on veut réaliser de grandes choses, on va travailler techniquement, on va travailler tactiquement, mais l’aspect humain est fondamental ». Dans les pays nordiques, c’est vrai qu’il y a « une culture du travail, de discipline. On a des joueurs qui ont toujours un comportement irréprochable », a-t-il déclaré, interrogé sur les intérêts lillois dans le Nord.

Lorsque ce critère n’est pas rempli, lorsque les discussions ne sont pas concluantes, le LOSC n’hésite pas à barrer certains profils : « Quand je suis allé en Norvège voir Marius (Broholm), j’ai aussi rencontré un autre joueur (Tobias Gulliksen, ndlr). Les discussions nous permettent de dire, oui, je le fais, je mets ce joueur dans mon vestiaire, ou non, je ne le fais pas. Pendant ce voyage, on s’est dit qu’indépendamment des qualités qu’il a, effectivement, oui, lui, on le veut, parce qu’il a les caractéristiques aussi mentales pour aller au haut niveau. L’autre, c’était un peu moins le cas. Donc on a décidé, effectivement, de ne pas avancer plus », a ainsi confié Olivier Létang, président du LOSC, sans se cacher.