« Il faut le laisser tranquille et être à l’écoute » : Edon Zhegrova (LOSC) est « le seul à connaître son corps » | OneFootball

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Le Petit Lillois

·18 avril 2025

« Il faut le laisser tranquille et être à l’écoute » : Edon Zhegrova (LOSC) est « le seul à connaître son corps »

Image de l'article :« Il faut le laisser tranquille et être à l’écoute » : Edon Zhegrova (LOSC) est « le seul à connaître son corps »

Absent depuis de longs mois, Edon Zhegrova n’est pas encore prêt à retrouver les terrains et manquera à l’appel dimanche, lors de la réception de l’AJ Auxerre. Bruno Genesio garde confiance malgré les exigences du sprint final en Ligue 1.

Le sprint final est plus que jamais lancé et il ne reste plus que cinq journées à disputer en Ligue 1 pour que l’identité des deux dernières formations capables de se hisser sur le podium ne soit connue. Le LOSC, cinquième avec 50 points au compteur, fait partie des six candidats à ces prestigieuses joutes. Son groupe doit mener ce combat sans Edon Zhegrova, un forfait qui pèse lourd.


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« On connaît les qualités d’Edon. Il y a beaucoup de percussions, et puis il a beaucoup marqué en début de saison, délivré des passes décisives aussi. C’est sûr que c’est un certain style de jeu avec Edon et c’est vrai qu’il nous manque. C’est un talent et ce serait mieux s’il était avec nous lors de ce sprint final », confiait Aïssa Mandi en conférence de presse ce vendredi, à deux jours de la réception de l’AJ Auxerre (dimanche, 15 heures), dans le cadre de la trentième journée de Ligue 1.

Rester à l’écoute

Depuis la mi-décembre, et un match nul enregistré à Marseille (1-1), Bruno Genesio ne peut compter sur son feu-follet et annonce son forfait semaine après semaine. A l’image de plusieurs individualités en Ligue 1, Edon Zhegrova est gêné par une pubalgie, dont il ne parvient pas à se dépêtrer complètement même après avoir subi une intervention chirurgicale.

« Je suis confiant pour qu’il retrouve vite son niveau, lâchait tout de même le technicien, qui nuançait cependant rapidement. Mais aujourd’hui, ce n’est pas d’actualité. Il faut le laisser tranquille, je pense. Le laisser revenir. J’ai l’habitude de dire qu’après des blessures comme celle-ci, c’est surtout le joueur qui a la solution, qui sait, qui connaît son corps, qui connaît ses sensations. Il faut être très à l’écoute de tout ça », jugeait-il.

Une adaptation forcée

Son absence est évidemment préjudiciable, confirmant les propos tenus par Aïssa Mandi, l’un des membres les plus expérimentés de son vestiaire : « Dans chaque équipe, il y a un, deux, voire trois joueurs qui sont capables de faire des différences. […] C’est comme ça. Ça s’appelle le talent. Et quand on parle de talent, Edon (Zhegrova) est un joueur de cette trempe-là. Il est capable de faire des choses imprévues, des choses inattendues, des choses exceptionnelles. Il nous a sortis de situations compliquées en marquant des buts extraordinaires en début de saison, notamment en Champions League. Forcément, c’est un gros manque pour nous », acquiesçait Bruno Genesio.

Sans le Kosovar, le technicien et son staff technique du LOSC ont été contraints de s’adapter jour après jour : « Son absence fait qu’on doit trouver d’autres solutions par un jeu de passes, par un jeu de position, par un jeu de mouvements qui est forcément encore plus important sans lui. J’espère qu’on va le revoir d’ici la fin de saison. Il reste un mois », concluait ainsi l’entraîneur lillois, qui aurait aimé pouvoir s’appuyer sur l’intégralité de ses forces lors du sprint final.

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