"Il faudra faire quasiment un sans-faute" : Olivier Frapolli (Laval) continue de croire aux playoffs | OneFootball

Après trois défaites de rang, Laval a retrouvé le chemin de la victoire face à Rodez. Les Tangos veulent maintenant rattraper Guingamp.

Le Stade Lavallois joue sa survie dans la course aux play-offs. Vendredi soir, à Francis-Le Basser, les hommes d’Olivier Frapolli reçoivent Amiens pour l’avant-dernier match à domicile de la saison. L’objectif est clair : ne rien lâcher jusqu’au bout. Il y a encore une semaine, Laval semblait décroché. Trois défaites de rang contre Guingamp, Grenoble et Bastia, dont deux concurrents directs, avaient considérablement réduit les chances de top 5. Mais face à Rodez, les Tango ont renversé la tendance. Résultat : les voilà à deux points de la cinquième place, encore largement en lice. "Après la défaite à Bastia, il y avait cinq points de retard et la difficulté de rattraper cinq points en quatre matches. Puis, les résultats nous ont été favorables et on a fait ce qu'il fallait contre Rodez", analyse Olivier Frapolli, dans des propos retranscrits par Ici Mayenne. La dynamique est relancée, l’ambition aussi.

Il reste trois étapes : Amiens (10e) à domicile, Dunkerque (4e) à l’extérieur, et Metz (3e) à domicile. Un calendrier corsé, mais Laval a son destin entre les mains… ou presque. "On sait qu'il faudra faire quasiment un sans-faute, et cela passe par un bon résultat vendredi à domicile contre Amiens", poursuit Frapolli. "Mais cette situation a reboosté tout le monde. On est dans la position du chasseur et on est donc dépendant des résultats de Guingamp." L’objectif chiffré est posé : "Je pense qu'il faudra au minimum sept points. On verra bien si cela peut suffire." Pas de grandes théories, mais des comptes très simples. Si l'objectif est atteint, il faudra compter sur un faux pas de Guingamp. L'EAG se frottera à Martigues, Bastia et Pau et reste sur trois défaites consécutives.

Une bataille à quatre

Guingamp, qui occupe la fameuse cinquième place, compte 48 points. Laval en a 46. Dans le rétro, Annecy (45) et Bastia (44) ne sont pas loin non plus. La lutte s’annonce féroce jusqu’à la dernière minute de la 3e journée. Le coach lavallois ne cache pas que le moindre faux pas peut coûter cher, mais le groupe vit bien et reste concentré. Une seule ombre au tableau : l’absence d’Anthony Gonçalves, suspendu pour un dernier match après ses trois journées. Vendredi soir, le public mayennais aura un rôle à jouer. Laval devra faire le plein de points, mais aussi d’énergie. Dans un stade Francis-Le Basser en attente d’une rénovation future, chaque mètre carré de tribune pourrait devenir un levier émotionnel. Une chose est sûre : le droit à l’erreur n’existe plus.

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