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·9 mai 2025
«Il a fallu que je travaille encore plus dur pour gagner ma place», de Niort à la Ligue 1, l’ascension patiente de Koyalipou

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Il en a fait, du chemin, depuis Niort. Arrivé chez les Chamois Niortais à l’âge de 8 ans, Goduine Koyalipou a emprunté des chemins sinueux pour se construire en tant que joueur, jusqu’à découvrir la Ligue 1 à 25 ans.
Niort, Lausanne (Suisse), Avranches, Beveren (Belgique), Sofia (Bulgarie)… Le parcours du natif de Bangui, en République centrafricaine, est peu commun. À moins de 25 ans, il a découvert des styles de football très différents. Et s’il reconnaît que certaines étapes ont été déroutantes, il en retient surtout du positif.
« À Sofia, c’est vrai que le football n’est pas au même niveau qu’ici. Mais franchement, c’est un bon niveau. J’ai énormément progressé là-bas. J’ai joué avec de très bons joueurs, et un coach qui m’a beaucoup aidé. Même le staff, tout le monde. Franchement, Sofia, ça m’a fait énormément de bien. J’ai gagné en maturité. Après, pour ce qui est du niveau pur, ça n’a rien à voir avec la Ligue 1. L’intensité ici est bien plus élevée. Il a fallu que je travaille encore plus dur pour gagner ma place. Et c’est ce que j’ai fait. »
Arrivé à Lens il y a quatre mois, Koyalipou a su hausser son niveau de jeu. Après un léger passage à vide, il s’est imposé dans le onze de départ en cette fin de saison. Il a même inscrit trois buts lors de ses cinq dernières apparitions. Et à Lens, il s’épanouit pleinement :
« Franchement, c’est simple : je pense avoir réalisé un de mes rêves, celui de jouer en Ligue 1. Je ne pourrais pas l’oublier. Et encore plus avec un club comme Lens, c’est une vraie fierté pour moi. Je l’ai dit, et je le redis : je suis très content. Je joue avec des top joueurs. J’espère que ça continuera l’an prochain. Je vais retenir énormément de choses de cette saison. J’ai beaucoup progressé. Je suis devenu un joueur plus patient. Je suis vraiment satisfait, même si la saison n’est pas encore finie. »
Et l’environnement lensois, lui, l’a conquis. « Franchement, nos supporters, c’est incroyable. Ils sont toujours là, le stade est plein. Les gens sont très accueillants. Ils me donnent beaucoup d’amour alors que je viens d’arriver. Ils croient en moi. Je reçois des messages. Même mes proches voient que les supporters croient en moi, sans vraiment me connaître, car j’étais en Bulgarie. Je me sens très bien ici. »