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·23 mars 2023

Ibrahima Konaté sur la finale perdue contre l'Argentine : "Ça fait mal quand j'y repense"

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Le défenseur de l'équipe de France Ibrahima Konaté est revenu sur la défaite en finale de la Coupe du monde face à l'Argentine.

Il est à l'origine de l'action qui aurait pu tout basculer. Dans les ultimes secondes de la finale de la Coupe du monde face à l'Argentine, le 18 décembre dernier à Lusail, c'est effectivement Ibrahima Konaté qui parvient à trouver Randal Kolo Muani dans la profondeur. Seul face à Emiliano Martinez, l'attaquant bute finalement sur le portier argentin. La suite, on la connaît : les partenaires de Lionel Messi l'emportent aux tirs au but après une rencontre totalement folle (3-3, 4 tab à 2), et la troisième étoile file sur la tunique sud-américaine plutôt que celle des Bleus. Mais l'action et l'issue, elles, restent dans toutes les mémoires tricolores. Dont celle d'Ibrahima Konaté, donc. Surtout que quelques mois plus tôt, le joueur formé à Sochaux perdait déjà une première finale : celle de la Ligue des champions au Stade de France avec Liverpool contre le Real Madrid (0-1).


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"En vrai de vrai, ça ne passe pas"

"Franchement, après ces deux matches-là, j'ai eu du mal à dormir les jours qui suivaient, reconnaît-il dans un large entretien accordé à Eurosport. Ça fait mal quand j'y repense. Mais je me dis, aujourd'hui, que je vais tout faire pour les gagner un jour. Et quand je les aurai gagnés, l'histoire sera très belle à raconter à la fin que ce soit à vous, les journalistes, ou à mes futurs enfants. Je leur dirai que, oui, j'ai perdu deux matches importants mais je suis parvenu à les gagner par la suite. L'histoire sera encore plus belle", se motive le défenseur de 23 ans, pour qui la défaite en finale du Mondial est plus difficile à digérer que celle en C1. "Ligue des champions, ça va, on peut digérer. Mais Coupe du monde, ça ne passe pas. En vrai de vrai, ça ne passe pas", assure-t-il.

Ibrahima Konaté revient également sur cette fameuse action au bout du bout de la finale ... "Quand je la revois sur les réseaux, j'ai le cœur qui palpite comme si j'étais en plein match et qu'il avait encore la possibilité de marquer. C'est dur, c'est dur", raconte-t-il, avant de confier n'avoir aucun état d'âme sur ce rendez-vous. "La chance que j'ai, c'est que j'ai zéro regret. (...) La finale de la Coupe du monde, j'ai quelques minutes précieuses et je me dis aussi : 'Qu'est-ce que j'aurais pu faire de plus ?' Et je ne vois pas. Je n'ai pas de regret. J'ai des regrets pour l'équipe mais pas de regrets personnels", termine-t-il.

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