Hervé Renard avant France-Brésil : "C'est cette marche qu'il faut absolument franchir" | OneFootball

Ce vendredi 2 août, le sélectionneur de l'équipe de France féminine Hervé Renard était présent en conférence de presse pour évoquer le quart de finale des Jeux Olympiques face au Brésil.

Veille de choc pour les Bleues. Après un premier tour mi-figue mi-raisin, l'équipe de France féminine va passer aux choses sérieuses ce samedi 3 août, avec le quart de finale du tournoi de football des Jeux Olympiques de Paris 2024 face au Brésil. "On est heureux de jouer ce quart de finale. On savait qu'en finissant premiers, on devait jouer à Nantes, heureux d'aller là-bas pour tout faire pour se qualifier pour ces demi-finales", a commenté le sélectionneur Hervé Renard ce vendredi matin, en conférence de presse.

"Maintenant, il n'y a plus rien à calculer"

Le technicien a pu être interrogé sur la symbolique d'une confrontation face au Brésil. "Il y a eu un France-Brésil au basket, je crois. Cette confrontation peut avoir lieu dans différents sports. Mais un France-Brésil, en football, c'est toujours particulier. C'est une belle affiche, comme le match des garçons ce (vendredi) soir contre l'Argentine. Ce sont des grands classiques du haut niveau du football. Ce sont toujours des matches passionnants à jouer. L'important, c'est de les gagner", a rappelé l'ex-sélectionneur de l'Arabie Saoudite. Et ça tombe bien : face aux Sud-Américaines, les Tricolores n'ont jamais perdu en 12 confrontations (7 victoires, 5 nuls). "Il faut maintenir cette statistique. Si on pouvait le faire, ce serait extraordinaire", a glissé Hervé Renard, aux portes du dernier carré.

"On se rapproche des étoiles qui brillent quand on va très loin dans des Jeux Olympiques, a-t-il resitué. Le fait d'être sur le sol français... J'ai lu une déclaration de Teddy Riner qui disait : 'Ça fait du bien de se sentir à la maison.' Il a raison, ce sont des Jeux qu'il faut bien négocier car ce sont des moments exceptionnels à vivre. Il ne faut surtout pas avoir des regrets, il faut tout donner." Et donc ne pas calculer. "Maintenant, il n'y a plus rien à calculer, a-t-il affirmé. Il y a à se qualifier. C'est la seule chose qu'il faut. Tout le monde aura le même nombre de matches, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'équipes qui puissent gérer un quart de finale. Les filles sont prêtes, elles ont bien travaillé. Dans l'optique justement de pouvoir disputer cinq et obligatoirement six matches. C'est l'objectif qu'on s'était donné. La préparation a été faite dans cette optique. C'est cette marche qu'il faut absolument franchir", a conclu Hervé Renard.

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