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·8 mars 2025
Guardiola, le Ballon d'Or, la Roja...Xavi se lâche !

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·8 mars 2025
Xavi, l'ancien entraîneur du FC Barcelone, s'est confié comme jamais dans une interview pour France Football.
Xavi s'est confié comme jamais dans un entretien pour France Football. S'il a évoqué son avenir tout en revenant sur son expérience barcelonaise, le technicien de 45 ans a aussi évoqué l'importance de Pep Guardiola dans sa carrière : "Cela faisait deux ans que nous n'avions rien gagné, on parlait de plusieurs entraîneurs : Brésiliens, Portugais, etc. Puis on a demandé à Cruyff qui, selon lui, devait prendre les rênes du Barça et il a répondu sans hésiter : 'Guardiola'. J’avais joué à ses côtés et je savais qu’il était perfectionniste, obsédé par notre philosophie de jeu, exigeant, travailleur… J’étais convaincu qu’il réussirait."
Il a ensuite poursuivi : "Jusqu’à l’âge de 24 ans, je me sentais petit et fragile. Quand on affrontait le Liverpool de Steven Gerrard, le Chelsea de Frank Lampard ou le Milan d'Andrea Pirlo, je me disais : "Wow, ça va être difficile". Mais cette saison-là, j'ai compris que je pouvais rivaliser avec n'importe qui et j'ai pu atteindre le sommet de ma carrière. J'avais une compréhension complète du jeu, une condition physique optimale et, collectivement, nous avons atteint notre sommet. Que le Barça reste dans les mémoires. Nous avons eu la meilleure génération de l'histoire de l'Espagne, formée à La Masia, avec le meilleur joueur de l'histoire, Lionel Messi. Je ne sais pas si nous sommes la meilleure équipe de tous les temps, mais le simple fait d'être mentionné parmi les quatre ou cinq équipes qui peuvent le prétendre est un grand privilège."
À plusieurs reprises nommé au Ballon d'Or, il a atteint la troisième place à trois reprises. De quoi le rendre fier : "Je ne me considère pas comme un meilleur footballeur que Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo, vainqueurs du Ballon d'Or ces années-là, pas du tout. J'étais un meneur de jeu, mais je n'avais pas la capacité de décider seul du résultat d'un match. Je suis fier d'avoir terminé troisième à trois reprises (meilleurs résultats en 2009, 2010 et 2011), même si un Ballon de Bronze n'est pas officiellement décerné. C'est dommage, j'aimerais bien que France Football m'en offre pour exposer dans mon musée ! (Rires.) Cette photo avec mes amis Andrés et Leo est historique, incroyable. Pour moi, c'est la victoire d'une philosophie, une reconnaissance unique de notre style et de notre héritage."
Enfin, il a conclu en évoquant la Roja, avec laquelle il a remporté le titre suprême en 2010 : "Avant, c'était utopique qu'un joueur espagnol remporte la Coupe du monde. C'était un honneur réservé aux Italiens, aux Allemands, aux Brésiliens, aux Argentins... Avec cette génération 2008-2012 nous avons changé cette mentalité. Avant, atteindre les quarts de finale était déjà un exploit. Aujourd’hui, si nous ne gagnons pas, cela ressemble presque à un échec. Nous avons changé l’histoire du football espagnol. Cette équipe restera dans les mémoires à jamais. Luis (Aragones) nous a donné un sentiment d'appartenance, nous étions comme une famille au sein de l'équipe. J'étais heureux d'aller aux rassemblements à Madrid. Il nous a parlé individuellement et a continué en disant : « Vous êtes les meilleurs. « Moi, David Villa, Sergio Ramos, Andrés Iniesta, David Silva, Fernando Torres, Iker Casillas... Toute cette génération."
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