OnzeMondial
·10 avril 2025
Grosse attaque contre le PSG, les avocats de Mbappé ont tout déballé

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·10 avril 2025
Ce jeudi après-midi, les avocats de Kylian Mbappé ont décidé de prendre la parole publiquement dans le cadre du litige avec le PSG. Un point presse où les conseils de la star madrilène ont été offensifs !
Voilà quelques jours que les avocats de Kylian Mbappé avaient fait cette annonce. C'est ce jeudi après-midi que ces derniers ont pris la parole pour faire le point sur le litige à 55 millions d'euros qui lie encore le capitaine de l'équipe de France au PSG. Avec des révélations fracassantes. Les avocats de Kylian Mbappé ont en effet révélé plusieurs éléments clés du conflit juridique.
La principale accusation des avocats de Mbappé est le non-respect des obligations contractuelles par le PSG. Me Delphine Verheyden a ainsi rappelé que : « Au moment du départ de Kylian Mbappé du PSG, il restait à lui verser une prime et des salaires, à hauteur de 55 millions d'euros ». Elle a détaillé : « Il manque le troisième tiers de la prime de signature, soit 36,66 millions d'euros, puis avril, mai, juin, pas de salaire et pas de prime d'éthique. Donc, il manque en salaire 18,75 millions d'euros, ce qui nous amène aux fameux 55 millions d'euros », assure-t-elle dans des propos relayés par RMC Sport. Malgré plusieurs décisions rendues en sa faveur par des juridictions sportives, Mbappé n'a toujours pas été payé.
Les avocats ont dénoncé des pratiques qu'ils considèrent comme illégales et indignes de la part du PSG. Me Thomas Clay a accusé le club de ne pas respecter les décisions de la Ligue de Football Professionnel (LFP) : « Les juridictions sportives ont donné raison à Kylian. Sauf que le club n'exécute pas les décisions de la LFP. Le club ne respecte rien : ni le contrat de travail, ni le droit, ni la décision de la LFP, ni la justice française ».
L'avocate Pierre-Olivier Sur a aussi dénoncé un « harcèlement pénal » exercé sur Mbappé, précisant : « Il y a tout un tas de pratiques scandaleuses et indécentes mises en place pour exercer un harcèlement en vue d'extorquer à Kylian Mbappé une signature ». Selon lui, ce harcèlement vise à nuire à l’image et à la réputation de Mbappé, et il a annoncé avoir déposé une plainte pénale pour des propos diffamants sur les réseaux sociaux : « J’ai déposé entre ses mains deux plaintes : une concernant des propos tenus sur Facebook, l’autre sur Twitter ».
Un autre point majeur abordé par les avocats est la saisie des comptes bancaires du PSG. Me Thomas Clay a révélé : « Nous avons ce matin saisi les comptes bancaires du PSG. Ils sont saisis à hauteur de 55 millions d'euros. C'est une saisie conservatoire qui s'inscrit dans le cadre de la procédure judiciaire que le PSG a lui-même lancée à l’encontre de la LFP et de Kylian Mbappé ». Cette action illustre la détermination de l’équipe juridique de Mbappé à récupérer les sommes dues.
Les avocats ont également abordé la question de la sanction potentielle du PSG. Me Verheyden a indiqué que l’UEFA pourrait jouer un rôle, déclarant : « Si un club doit de l'argent à un salarié, il ne peut pas recevoir sa licence pour participer à la Ligue des champions ». Elle a également précisé que la Commission Supérieure d'Appel de la FFF et la Commission Juridique avaient enjoint le PSG de payer les 55 millions d'euros, mais que le club avait fait appel et conteste ces décisions. Mais ce n'est pas tout puisque le clan Mbappé a annoncé que le PSG serait attaqué au prud'hommes.« Ne pas émettre de bulletin de salaire, pas de solde de tout compte, les prud'hommes seront très curieux de l'apprendre. La méthode du loft aussi. De l'armée numérique, les petites brimades du quotidien, mette le joueur son pression contraint signer avenant à son contrat. »
Enfin, l’aspect humain du conflit a été évoqué. Pierre-Olivier Sur a souligné : « J’ai été très frappé de voir, d’entendre et lire que Kylian Mbappé a utilisé le mot 'souffrance'. Il ne l’a pas utilisé pour lui, mais pour ses proches ». Il a précisé que ce mot portait un écho judiciaire et qu’en saisissant le juge pénal, l’objectif était d’envoyer un signal fort : « On arrête de balancer, à travers la presse ou les réseaux sociaux, des sceaux de vomi, sur les uns et les autres ».
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