Gros loupé d'entrée au Paris FC, Maxime Lopez secoue le vestiaire avant l'OM | OneFootball

Très attendu après son retour en Ligue 1 et son projet ambitieux porté par la famille Arnault et Red Bull, le Paris FC a loupé ses débuts avec une défaite sur le terrain d'Angers.

Le retour du Paris FC en Ligue 1 a été un vrai réveil brutal. À Angers, les Parisiens ont notamment payé cher leur entame ratée. « Timorés, pas très justes et fébriles », analyse Stéphane Gilli. Dès la 9e minute, Estéban Lepaul profitait d’une perte de balle dans l’entrejeu et d’une mauvaise appréciation de Timothée Kolodziejczak pour ouvrir le score. « Ce n’est pas le début de rencontre qu’on espérait faire », regrette le coach, pointant le manque de rythme et d’intelligence de jeu. Pierre-Yves Hamel enrage de son côté. « On dirait que l’on fait un match de préparation. Il faut tout de suite se mettre dedans. La Ligue 1, elle n’attend pas. »

Malgré 69 % de possession et 17 tirs, dont 7 cadrés, le PFC n’a jamais réussi à égaliser, butant notamment sur un Hervé Koffi impérial dans les cages angevines. Même la supériorité numérique à partir de la 58e minute n’a pas suffi. « Il a manqué un peu de tout », admet Gilli. Offensivement, Krasso, Kebbal, Hamel et Gory ont eu des situations, mais la finition a fait défaut. « On paie pour apprendre, dit-on. Voilà, c’est fait », résume l’entraîneur.

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« Si on ne marque pas nos occasions dans ce genre de matchs, on est mort »

Dans les couloirs, Maxime Lopez n’a pas mâché ses mots pour secouer le vestiaire avant le déplacement à Marseille. « Il faut que certains joueurs prennent la mesure du truc parce qu’en Ligue 1, il n’y a pas le temps. » Le milieu de terrain souligne aussi le manque d’expérience et la frustration de l’équipe. « On était un peu amorphes en première mi-temps… Si on ne marque pas nos occasions dans ce genre de matchs, on est mort. La semaine prochaine, c’est déjà Marseille. Ça va vite, il ne faut jamais sous-estimer les équipes. »

Le PFC sait qu’il faudra rapidement se renforcer. Gilli attend « de la concurrence » et des recrues capables de passer à un autre niveau, comme Willem Geubbels, fraîchement arrivé et attendu pour apporter puissance et vitesse en attaque. Le club cible aussi un attaquant supplémentaire et du volume dans l’entrejeu. « On sait exactement ce dont on a besoin. On ne veut pas se tromper sur les recrues, notamment dans l’état d’esprit », précise Gilli.

Pour Kolodziejczak, ce premier match est avant tout un apprentissage. « La Ligue 1, c’est chirurgical. Quand on laisse des équipes avoir des occasions, une fois sur deux ça marque. Il n’y a pas tout à jeter, on va continuer à travailler. » Mais le message de Lopez est clair : le promu doit vite se mettre en mode Ligue 1 pour survivre, et le prochain rendez-vous face à l’OM ne pardonnera aucune faiblesse.

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