Grégory Poirier après la montée de Martigues en L2 : "L’année dernière, on avait fait les cons" | OneFootball

Grégory Poirier, entraîneur du FC Martigues, s’est exprimé sur la montée du club en Ligue 2.

Après avoir manqué la montée en Ligue 2 pour deux points la saison dernière, le FC Martigues a enfin réussi son objectif principal. Ce samedi soir, le club du Sud recevait le Nîmes Olympique dans le cadre du 34ème et dernier multiplex de National de la saison. Une rencontre qui a tourné en faveur des locaux, qui se sont imposés sur la plus petite des marges (1-0) et qui ont donc assuré leur place de dauphin du Red Star. "Par rapport à l'année dernière, c'est d'avoir été chasseurs jusqu'à trois journées de la fin. Le statut est différent, l'équipe est allée chercher les choses" a confié Grégory Poirier à nos confrères de L’Équipe avant de poursuivre.

"L'année dernière, on avait fait les cons, lâché sur certaines fins de match. Là, on a mieux géré. Pour ce dernier match, on voulait emmener le public, il y avait 7 000 personnes. Dans la causerie, j'ai parlé du contexte et du niveau d'engagement qui était plus difficile ces derniers temps. On a une identité joueuse mais pour décrocher la montée, il faut aussi avoir un état d'esprit. Le match de samedi n'était pas top, tu vois qu'on finit dans le dur, tu joues avec la peur. Mais on a tenu. On a remporté ce match à l'énergie. Après, on a fait une belle saison. C'est inspirant pour beaucoup de clubs. Avec peu de moyens, on peut bien travailler" a poursuivi l’entraîneur martégal.

Un "championnat qui devient difficile"

Et le club de la Venise Provençale remonte au meilleur des moments, plus de 22 ans après sa dernière saison effectuée en Ligue 2. "Je pense que par rapport au traumatisme de la saison dernière, peu de gens avaient misé sur nous. On est quand même le seul club avec le statut amateur parmi les 10 premiers, avec le FC Rouen." Et le niveau du championnat de National ne peut que rendre encore plus fier l’ancien joueur professionnel. "C'est un Championnat qui devient difficile. On a commencé à y croire avant la trêve hivernale. Notre temps fort, on l'a eu au bon moment, avant de partir en vacances. En janvier, février, on a bonifié notre série, et c'est ce qui nous a permis de rester à portée de Niort."

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