Lucarne Opposée
·7 juillet 2025
Gold Cup 2025 : le Mexique sans concurrence

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·7 juillet 2025
Au terme d’une finale qu’il a totalement contrôlée, le Mexique décroche la Gold Cup 2025 et réussit ce qu’il avait été le dernier à faire : conserver sa couronne.
Après avoir atteint la finale sans jamais véritablement trembler, même si montrant quelques signes de fragilité, notamment en défense, le Mexique était censé passer enfin un véritable test face à une équipes des États-Unis, certes fortement remaniée, mais qui possédait quelques armes lui permettant de se montrer dangereuse. Il n’en fut malheureusement rien.
Si Chris Richards ouvrait le score dès les premiers instants du match, laissant augurer bien des dangers pour le Tri mexicain, la suite n’a été qu’une longue domination des hommes de Javier Aguirre face à une Team USA transformée en une sorte de Honduras, c’est-à-dire avant tout attachée à défendre son but. En fin de rencontre, le capitaine Tim Ream regrettait que les siens n’aient pas réussi à se montrer plus dangereux une fois en possession. Le souci, c’est que pour se montrer dangereux, il faudrait avoir le ballon dans le camp adverse. Diego Luna n’a ainsi jamais été servi dans le camp mexicain, Malik Tillman n’a jamais pu proposer quoi que ce soit offensivement quand Patrick Agyemang a dû se contenter de miettes plutôt rassies. Conséquence, le Mexique a contrôlé la partie, s’appuyant notamment sur les capacités de percussion d’Alexis Vega et de Roberto Alvarado pour dynamiser les côtés et sur un excellent Raúl Jiménez, bien plus qu’un pivot. Le numéro 9 ramenait les siens au score d’une merveille de frappe puissante, avant de rendre un hommage tout aussi beau à son ancien coéquipier Diogo Jota. Dès lors, il devenait difficile de voir Team USA s’en sortir.
Et la bande à Pochettino ne s’en est pas sorti. S’il a fallu attendre un coup de pied arrêté, l’une des grandes forces de ce Mexique sauce Aguirre, pour voir le capitaine Edson Álvarez, marquer le but de la victoire à l’entrée du dernier quart d’heure, rien n’a laissé entrevoir que les États-Unis allaient revenir dans la partie. Pas même les quelques errements défensifs du Mexique et ceux d’un Luis Malagón qui semblait étrangement peu inspiré. Le Mexique s’impose donc sans jamais trembler, laissant cette frustration ne n’avoir jamais été réellement bousculé, et décroche sa dixième Gold Cup quatre mois après avoir décroché sa première Nations League. De quoi s’offrir bien des certitudes en vue du prochain rendez-vous mondial, prochaine échéance pour le Tri. De quoi surtout s’offrir du calme autour de sa sélection. Deux éléments que Team USA n’aura pas…