Girondins. Qui est ce fameux investisseur qui propose 100M€ ? | OneFootball

En ce jour de passage devant la DNGC, le dossier de l'investisseur fait son retour sur la table. Nous en avons appris un peu plus sur ce dernier, pour autant ça reste très flou. Nous pouvons aussi nous demander pourquoi son arrivée n'est pas finalisée et quel est le point de blocage.

Il y a 10 jours nous apprenions à la lecture de France Bleu Gironde que l'homme d'affaires Gérard Lopez discutait avec un fonds d'investissement américain soutenu par un consortium international. Son nom était inconnu. Il était décrit comme actif dans la fintech, donc loin du milieu du football.

Ce jeudi, le média local donne d'autres informations. La première est le montant de son investissement : 100M€ sur 6 ans. De plus, il est précisé que le business plan du club a été accepté par cet investisseur. Enfin, l'investisseur américain est décrit cette fois-ci comme une structure, déjà implantée dans le sport en Europe et aux États-Unis (Exit la fintech ?). Nous n'en saurons pas plus pour le moment.

Pourquoi ça bloque ?

Les discussions seraient avancées. Alors pourquoi ça bloque si le business plan est validé ? On ne le sait pas.

Néanmoins, on peut supposer que le choix des hommes qui vont conduire ce projet porte à discussion. Lorsqu'un investisseur mise autant d'argent dans une structure, il souhaite contrôler les flux financiers et la conduite de ce projet. De plus, on sait que Gérard Lopez souhaite rester maitre du bateau bordelais. C'est peut-être ici que se situe le point de blocage. D'autant que le propriétaire des Girondins de Bordeaux a déjà évincé le duo Cucci-Benabou il y a plusieurs semaines pour rester maître des Girondins.

David Gluzman, spécialiste en financement des clubs et banquier a bien résumé la situation dans le Talk WebGirondins ce lundi :

"Le prêteur ne prête pas seulement de l'argent, il est dans l’optique de détenir le club. Si Gérard Lopez veut éviter cela, il doit mettre de l’argent, mais s'il va chercher du financement, ils vont forcément se mêler de ce qu’il se passe au sein du club. Il n’y a pas un investisseur sérieux qui va mettre 40 millions dans une entreprise pour ne pas avoir d’influence sur la gestion. Cela a été le cas à Bordeaux avec GACP qui a été mis dehors par King Street et Fortress, car la gestion n’était pas bonne".

Enfin l'incertitude concernant les droits TV de la Ligue 1 freine l'investisseur indique France Bleu Gironde, car une montée en Ligue 1 sous deux ans est envisagée.

Écoutez ce podcast court qui explicite les enjeux côté investisseur :

>> DNCG : Bordeaux n'est pas rassuré et attend son heure