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·9 décembre 2024
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Ce samedi, la rencontre de National 2 entre Bordeaux et le Stade Briochin, a été marquée par des incidents au pied du Matmut Atlantique nécessitant l'intervention des forces de l'ordre. Ces nouvelles tensions pourraient avoir des conséquences.
"Est-ce la bagarre de trop ?" titre Sud-Ouest dans un article publié ce dimanche soir. Il faut dire que les accrochages se multiplient depuis des mois, mêlant les groupes ultras bordelais : Ultramarines et North Gate. De plus, les sanctions pour le club et ses supporters se succèdent aussi avec la multiplication des matchs à huis clos et des interdictions de déplacement. C'était seulement ce samedi, le 4e match de la saison où le public bordelais pouvait venir encourager son équipe. 4 matchs en 4 mois avec des supporters des Girondins autorisés, c'est du jamais vu dans toute l'histoire du FCGB.
Ce week-end, nous avons assisté pendant une heure avant la rencontre à un blocage au niveau du rond-point devant le stade où environ 200 Ultramarines bloquaient l'accès à une centaine de North Gate. La police a dû s'employer avec l'aide de renfort pour éviter une tragédie, des gaz lacrymogènes ont été tirés.
S'il n'y a eu ni blessé ni interpellation, le quotidien régional dévoile que "des attaques et réponses entre les deux groupes ont eu lieu en privé, devant les domiciles, sur les lieux de travail ou en public – comme lors des ferias de Dax ou dans un bar bordelais." Le niveau de tension est donc très important entre ces deux groupes.
De plus, ce samedi, un pas supplémentaire a été franchi dans la violence avec un supporter du Virage Sud non ultra, Djino Forté, chroniqueur dans nos émissions sur WebGirondins, qui a été frappé par plusieurs ultras au pied du Virage Sud côté extérieur. Il a livré son témoignage sur le réseau social X.
Jusqu'où cela va-t-il aller ?
Empêtrée dans la gestion de ses supporters qui sont une épine dans le pied du club avec la multiplication de ces incidents, la direction du FCGB semble démunie. Elle indique avoir entammé des discussions pour trouver une solution, pourtant sans effet. Elle a tout de même condamné les faits dans un communiqué publié ce dimanche. Et maintenant ?
Les pouvoirs publics pourraient prendre le relai. Sud Ouest évoque une réunion à la préfecture cette semaine pour préparer la réception du Stade Rennais en Coupe de France le 22 décembre prochain. Ainsi, Bordeaux pourrait être sanctionné de huis clos partiel ou total même si les faits se sont déroulés en dehors du stade.
Le journal évoque aussi la possible dissolution des associations de supporters qui sèment le trouble, et la mise en place d'interdiction de stade. Il existe donc bien différents moyens d'agir afin de ramener le calme avant que se produise un drame irréversible, conséquence de cette montée d'agressivité. Enfin, la survie et la reconstruction du club passe aussi par un apaisement du climat en tribune et la fin des violences.
N.P
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