Girondins : “On est le FC Relance” | OneFootball

Le chroniqueur Jonathan d’Agostino a livré ses enseignements après la défaite 1-0 des Girondins de Bordeaux face à Laval lors du Talk de ce lundi. Il a notamment évoqué la prévisibilité du scénario de ce match lorsque l'on sait que Bordeaux a du mal à l’extérieur, mais également contre les équipes qui évoluent en bloc bas.

Écoutez ces propos ou lisez-les ci-dessous :

"On s’est fait endormir et on n’a pas su emballer le match"

Jonathan d’Agostino dans le Talk : "Selon moi, on est tombé dans un piège qui était tellement prévisible, contre une équipe très défensive qui allait jouer en bloc resserré et très bas avec un système de 5-4-1 qu’on a vu pratiquement toute la saison de la part de Laval. Ils ont cherché à profiter de nos erreurs, des coups de pied arrêtés et des occasions en transition. Ils savaient que comme ça, ils ne risquaient pas grand-chose de notre part. On s’est fait endormir et on n’a pas su emballer le match encore une fois à l’extérieur.

En même temps, pour pouvoir déstabiliser un bloc aussi compact, il faut savoir être précis et rapide dans les transmissions, avoir du mouvement dans les intervalles, notamment les attaquants que l’on n'a pas vus, mettre du surnombre dans la surface. Sur les centres également, ne pas hésiter à frapper de loin pour faire sortir le bloc, essayer de les déstabiliser en portant un peu plus le ballon pour certains. Finalement, prendre plus de risques avec le ballon et peut-être pourquoi pas laisser un peu le ballon à l’adversaire pour le mettre en confiance, les faire sortir et profiter de leurs erreurs à eux."

"On est surnommé le FC Relance"

"En réalité, c’est la faiblesse de notre effectif qui nous empêche de faire tout ça. Après, bien évidemment, il y a plusieurs autres solutions. Un bloc bas, ce n’est pas non plus infranchissable. À un moment donné, si tu te donnes les moyens, tu peux quand même arriver à placer certaines choses. À chaque rencontre de ce type d’adversaire-là, on ne sait pas quoi faire et c’est pourquoi on est surnommé chez nous à titre ironique le “FC Relance”.

Car quand tu sais que tu es l’adversaire des Girondins et que tu n’es pas en confiance, tu mets un bloc bas et tu vas faire mal en contre ou sur coup de pied arrêté. Bordeaux c’est l’adversaire parfait pour ça parce qu’on joue le jeu de ses adversaires là. Les statistiques le prouvent, 805 passes contre 193, 10 tirs pour Laval, 6 tirs pour le FCGB.”

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