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·16 mai 2024
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Le chroniqueur Jonathan D'Agostino a partagé ses réflexions lors de l'émission suivant la défaite des Girondins de Bordeaux 4-2 face à Concarneau. Il est revenu en particulier sur la performance décevante du FCGB contre les Bretons, offrant son analyse sur le carton rouge attribué à De Amorim.
Écoutez ces propos ou lisez-les ci-dessous :
Jonathan d’Agostino dans le Talk : "J'avais suivi un peu le match en direct. Mais en fait, je n'attendais pas grand-chose de cette équipe, car nous étions déjà amputés de beaucoup trop de joueurs sur le plan défensif : Barbet, Michelin, Ignatenko, Biumla et Angely. Avec un coach pas aidé par ça forcément, mais qui en plus a du mal à s'adapter aux imprévus, à ses joueurs et à l'adversaire en général.
Avec des joueurs qui n'arrivent pas cette saison à se motiver sur des matchs à enjeu. Donc, je voyais mal cette équipe se motiver sur un match sans enjeu et sans public. On a eu un match un peu à l'image de notre saison, malgré je trouve une entame qui était plutôt correcte et un petit sursaut à 3-1. Mais encore une fois, on a vu une équipe sans réelle maîtrise de beaucoup de choses, toujours déboussolée par l'imprévu."
"Le rouge de De Amorim, effectivement, je le trouve sévère. Néanmoins, j'ai peut-être ma petite explication. La réalité, c'est juste que l'on est une équipe hyper hautaine qui se met tout le monde à dos. Conclusion, tu le paies aussi par ce biais-là.
Ce geste-là, si c'était un joueur de Concarneau qui l'avait fait, peut-être qu'il n'aurait pas été autant sanctionné, mais nous, comme nous sommes les Girondins de Bordeaux, nous sommes au-dessus de tout, nous insultons tout le monde et nous nous mettons à dos tout le monde et nous voulons nous battre avec tout le monde. Donc, à un moment donné, tu le paies."
"Mais voilà, encore une équipe sans maîtrise, déboussolée dès qu'un imprévu arrive, qui a trop de temps faible pour pouvoir résister à n'importe quel adversaire, malgré quelques bonnes séquences de temps en temps. Cela confirme ce que je pensais du match d'Ajaccio, c'est que cette victoire est un véritable trompe-l’œil, face à un adversaire qui a déjà terminé cette saison, qui a encore perdu contre QRM ce week-end.
Donc, un adversaire qui était comme nous en fait à l'arrivée. En fin de compte, on a un effectif qui est trop limité, mal construit, sans esprit, physiquement et mentalement à bout aussi. Un coach médiocre qui a souvent de mauvaises idées. Donc, on a encore un supplice à vivre ce vendredi."