Girondins. David Gluzman parle d’une solution financière hybride pour un nouvel investisseur | OneFootball

Ce lundi, lors du Talk diffusé sur WebGirondins, le spécialiste des finances des clubs David Gluzman a apporté son expertise sur les enjeux financiers entourant l'arrivée d’un nouvel investisseur prêteur aux Girondins de Bordeaux. Pour David Gluzman, l'arrivée de ce fond serait une bonne nouvelle pour le club et pourrait permettre à ce dernier d'être détenu par un nouvel actionnaire majoritaire. C’est un scénario qu’il a envisagé.

Écoutez ou lisez ces propos :

David Gluzman dans le Talk : “Je pense que l’on va avoir une solution hybride. Je vais vous expliquer comment je vois la situation. Avant toute chose, il faut valoriser le club, le club des Girondins n’est pas facile à valoriser, les parts du club valent actuellement 1 euro. Mais il faut fixer une valeur du club, c’est le premier point principal. L’investisseur est sans doute en train de déterminer cela avec Lopez, c’est un aspect qui prend du temps.”

La valeur du club, un facteur essentiel

“Une fois un accord trouvé sur la valeur, le prêteur va fixer la somme qu'il souhaite prêter en fonction de celle-ci. La valorisation du club est donc une étape essentielle, car le prêteur ne va pas juste prêter de l’argent, il va s'assurer qu'en cas de défauts, il puisse devenir actionnaire majoritaire du club, exactement comme Elliott à Lille, en mettant de côté Lopez.”

Lopez devra-t-il céder la main ?

“On aura un investisseur qui va prêter de l’argent et qui va s’assurer de paramètre bien précis par exemple, si la valeur du club descend drastiquement, si Lopez n’arrive pas à satisfaire une échéance de remboursement, en cas de descente, de non montée, de dépassement de la masse salariale. Tous ces événements pourraient potentiellement permettre au prêteur de récupérer le contrôle du club. C’est en ça que c’est une bonne nouvelle, car le destin du club ne sera plus uniquement lié à Lopez, il y aura un garde-fou.”

>> David Gluzman : “Gérard Lopez finira par remettre la main à la poche”