Girondins. "C'est le fruit de 3 ans de destruction de Gérard Lopez" | OneFootball

Le journaliste du Club des 5, Samuel Vaslin, était invité dans le Talk ce jeudi pour réagir à chaud à la rétrogradation en National 2 des Girondins de Bordeaux. Il souligne l'entreprise de division du club entrepris par son propriétaire et demande à ce que les responsables payent judiciairement le mal qu'ils font aux gens.

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"J’espère qu'il est possible que ces gens-là payent judiciairement ce qu'ils ont fait au club et aux salariés"

Samuel Vaslin dans le Talk sur WebGirondins : "La tête commence à être solide à force d'être percutée tous les 3 jours. Quand j'ai appris la nouvelle de la rétrogradation en National 2, j'ai pris une nouvelle baffe dans la figure. Certes, le club n'était pas dans un bon état quand Lopez l'a pris en main, mais il était en Ligue 1 et avait un certain standing. Le mot catastrophique et désastre n’est pas suffisant. Il amène le club en National 2, il n'y a pas de mot pour décrire ce massacre de l'histoire du club.

On a alerté pendant 3 ans, pas pour notre plaisir ou notre intérêt personnel, et on dit que ce qui se passait était inquiétant et pouvait amener une catastrophe. En plus, quelque chose s'est fracturé avec une partie du Virage Sud qui n'a pas joué son rôle de contrepoids. Des journalistes ont joué la communication de Gérard Lopez. On est tombé en plein dans le piège "Lopez" avec son discours clivant afin de diviser en deux camps. Aucune décision n'a été prise pour le bien commun du club. Cette tâche ne disparaitra jamais, Lopez a réussi. Il ne sera jamais oublié à Bordeaux. Aujourd'hui, on n'a plus de club. Que ces gens partent le plus vite possible et que Bordeaux reparte à zéro. Je suis sous l'effet de la colère."

"Mettre ces gens en face de leurs responsabilités"

"Bordeaux va être rayé de la carte du foot professionnel pendant des années. J’espère qu'il est possible que ces gens-là payent judiciairement ce qu'ils ont fait au club et aux salariés. Il y a des choses à creuser. Que ces gens, peu importe leurs niveaux, soient mis face à leurs responsabilités après le mal qu'ils font aux vies, aux emplois et aux supporteurs."

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