Girondins. Ce n'est pas encore terminé pour Bordeaux | OneFootball

Depuis hier soir, l'affolement est de mise, "les Girondins de Bordeaux vont disparaitre", peut-on lire sur les réseaux sociaux. Pourtant, rien n'est officiel. Le club ne connaitra pas son avenir avant le 23 juillet, et même plus tard. Aujourd'hui, le sort des Girondins est entre les mains d'un seul homme.

Pessimisme de rigueur

Oui, c'est très mal engagé, il ne faut pas faire l'autruche. La situation est grave, Bordeaux peut tomber en amateur. Pour autant, il reste encore très peu de temps pour inverser une tendance qui n'invite pas à l’optimisme. Le journaliste et auteur Romain Molina l'écrit :"Bordeaux s’achemine vers le dépôt de bilan". D'autres médias ont emboité le pas depuis mercredi soir.

Néanmoins, il reste encore 5 jours pour déposer entre 30 et 40M€ sur un compte bancaire et valider l'engagement en Ligue 2. Mission impossible, diront certains. Ils n'ont pas tort.

Lopez a l'avenir des Girondins entre ses mains

Dans cette situation, le maitre du jeu est l'homme d'affaires Gérard Lopez, propriétaire et président du FCGB depuis l’été 2021.

Le journaliste Clément Carpentier indique sur le réseau X que "si la liquidation reste possible et que les joueurs doivent se préparer à une possible rétrogradation en National, l'objectif est d’éviter le pire : déport de bilan et liquidation, et ne pas repartir de 0".

Toute fois, l'hypothèse que Gérard Lopez renfloue les caisses à date est "peu probable", indique Carpentier.

Question : l'homme d'affaires peut-il se retirer, laisser la place à un investisseur capable d'assurer la survie du club, et renoncer à une opération financière avantageuse pour lui afin de sauver le FCGB et ses 140 ans d'histoire ?

Il ne l'a pas fait jusqu'à maintenant.

Veut-il endosser la chute d'un patrimoine local, régional et national qui se transmet de génération en génération depuis plus d'un siècle ? Lui seul a la réponse.

Un scénario à la Sochaux peu probable ?

Pour Clement Carpentier, "en parallèle, d’autres travaillent sur un scénario à la « Sochaux » et préparent leur dossier de rachat. Mais difficile de dire si ce scénario est réalisable. Des candidats veulent y croire aujourd’hui, mais iront-ils au bout ?"

Le souci est le coût fixe entre Bordeaux et Sochaux. Aux Girondins, "les coûts sont 3 fois supérieurs à ceux du FC Sochaux" nous dit David Gluzman, spécialiste en financements structurés.

"Le club étudie une piste « intermédiaire » pour essayer de maintenir les Girondins en vie à court et moyen terme avec une très grosse restructuration" conclut Clément Carpentier.

Le temps presse, il reste moins de 5 jours pour sauver les Girondins. Bordeaux se présente devant la DNCG le 23 juillet prochain.N.P

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