Walfoot.be
·3 avril 2024
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La luttepour le titre est complètement lancée. Anderlecht a remporté le premier round, mais tout pourrait très vite changer : l'ancien sélectionneur Georges Leekens analyse tout cela pour nous !
"Deux de mes anciennes équipes... Eh bien, disons que j'ai été surpris que le Cercle n'ait pas pu maintenir son intensité de la première mi-temps pendant 90 minutes. Normalement, c'est pourtant leur force. Le Club a eu du mal à trouver prise sur ce milieu de terrain en première mi-temps. En deuxième mi-temps, ils l'ont fait beaucoup mieux. Je trouve que le résultat était mérité."
"Bien sûr, je peux comprendre après cette seconde mi-temps. Mais cette irrégularité n'est pas nouvelle. Ils ont également eu un calendrier très chargé, avec plus de 50 matchs cette saison. Mais le gros problème reste l'efficacité. Je connais ça, j'en ai assez vu dans ma carrière d'entraîneur. Un peu plus de calme et un tir ne va pas sur le poteau extérieur, mais sur l'intérieur et tu as un but."
"Gestion de crise, c'est quelque chose que je connais aussi (rires). On ne peut plus parler du passé. Il faut juste regarder vers l'avant et donner confiance à ton équipe. C'est ce que Nicky essaye de faire maintenant. Rebooster leur confiance, car on ne peut pas nier qu'il y a de la qualité dans ce groupe. Ils doivent juste y croire eux-mêmes."
"Ce sera un test formidable pour Hayen et les joueurs. Bruges-Anderlecht est toujours spécial. C'est en effet LE match de l'année. Anderlecht a pris trois points lors du dernier match au Jan Breydel, ils ne l'ont certainement pas oublié. Ce match arrive au bon moment, car tu n'auras pas besoin de motiver qui que ce soit. Ça va être une sorte de finale de Coupe."
"Ils ont énormément de concurrence dans leur groupe, beaucoup de possibilités de rotation. Et de l'expérience, beaucoup d'expérience. Vertonghen, Rits, Dolberg... si tu ne les perds pas, tu es bien placé. Même Thorgan Hazard prouve qu'il a un impact sur le résultat sans forcément être au top sportivement."
"Ce match contre le Club sera crucial pour Anderlecht. Ils sentent que le titre est possible. Un sentiment qu'ils n'ont plus eu depuis sept ans. Incroyable, quand on y pense, hein..."
"La concurrence est simplement devenue plus grande en Belgique. Avant, tu avais trois grandes équipes, puis quatre et cinq. Maintenant, tu en as déjà sept. Il faut savoir gérer ça, sinon tu n'as pas ta place. Si tu es champion trois années de suite, il y a un contrecoup à un moment. Ce sont les séquelles de ces succès. Ils ont également beaucoup vendu, surtout en défense, ils ont perdu beaucoup de qualité. Mais c'est la réalité d'une équipe belge."
"Les deux en haut se battront jusqu'au bout pour le titre. Le Club de Bruges ne peut pas se contenter de juste participer. Tu connais Bart Verhaeghe. Mais il ne faut pas tout mettre sur les épaules de Nicky Hayen. Les magiciens n'existent pas. Il doit juste essayer de faire progresser tout le monde et continuer sur la lancée de cette deuxième mi-temps."
"Les phases avec Hazard d'un côté, et Burgess de l'autre, illustrent toute cette différence le week-end passé ! Burgess, comme l'ensemble de l'Union, ressent le stress de jouer le titre. Il faut avoir traversé ces eaux. La pression vient de partout : la direction, les médias, les supporters... Il faut savoir gérer tout ça."
"Tout le monde aimerait voir l'Union, mais cette peur dont je parlais est bien présente. S'ils se reprennent, ça deviendra une formidable lutte avec Anderlecht. Et alors, on ne sait jamais si un troisième larron ne pourrait pas se mêler à la partie. Ça se décidera lors des deux prochaines journées de match."
"Van Bommel n'a pas encore jeté l'éponge et Vrancken a intelligemment adapté son système. Rappelle-moi après la troisième journée de matchs (rires)".