Gambardella / William Stanger : « Monaco c’est un choc, mais on va être prêts et répondre présent » | OneFootball

Après Saint-Brieuc, Laval et Guingamp, le Stade rennais se frotte dimanche (14h30) à Monaco, un des favoris de la compétition en Coupe Gambardella. Avant la rencontre, (…)

Après Saint-Brieuc, Laval et Guingamp, le Stade rennais se frotte dimanche (14h30) à Monaco, un des favoris de la compétition en Coupe Gambardella. Avant la rencontre, l’entraineur des U19 au SRFC, William Stanger, s’est exprimé devant la presse. Il disposera pour cette rencontre de Coulibaly et Lomet, pas d’Akabou, et peut-être de Meité.

La Gambardella, c’est avant tout une aventure humaine ?

Oui, je le répète depuis le début de l’épopée. C’est une aventure humaine, on a envie d’aller le plus loin possible. À l’intérieur, il y a une création de lien entre joueurs, staff et dirigeants. On vit des semaines différentes, particulières, et on a envie d’en vivre encore pour continuer à se créer des souvenirs.

Monaco c’est du lourd collectivement, du lourd individuellement car ils ont des internationaux, un groupe qui a l’habitude de jouer en Youth League, un club qui a gagné la Gambardella il y a deux ans. C’est un choc, c’est du lourd, mais on va être prêts et on va répondre présent dimanche.

L’objectif est-il d’effacer les regrets des précédentes éditions, après les éliminations contre Caen, Clermont ou Marseille ?

Bien sûr, ce sont des constats qu’on fait depuis quatre saisons, entre les quarts et les demi-finales. À partir du moment où on fait le constat, nous quand on a le groupe en main, on essaye de passer tous ces paramètres en revue : la notion de groupe, de gestion de match, tactique, technique. On essaye d’être complets pour les préparer à tous les scénarios possibles, et qu’on franchisse cette étape dans cette épopée.

On crée des scénarios pour préparer ça, et les mettre en condition une à deux fois par semaine avant le match.

Qu’avez-vous réglé ces dernières semaines à l’entrainement ?

Ce qu’on fait plutôt bien ces deux derniers tours, c’est qu’on se crée des occasions, on est dangereux, on marque, on est efficace. Ça il faut l’entretenir. On a pris un but chaque fois cinq minutes après le but marqué, à Laval et contre Guingamp. On a travaillé tous ces scénarios là pour voir comment on peut après avoir marqué ce premier but, le maintenir. Après ce sont des détails individuels. Le fait d’être ensemble cette semaine nous permet de pouvoir le régler ça car les groupes sont régulièrement dispatchés.

Espérez-vous avoir Kader Meité ?

J’espère l’avoir oui. Maintenant la priorité du club, c’est toujours l’équipe professionnelle. On s’adaptera comme d’habitude.

Avec lui, ça change la donne ?

Oui, car au-delà du très bon joueur qu’il est, c’est le capitaine de l’équipe. Il est moteur pour le groupe, il a de l’emprise dessus, il l’a montré à Laval, il a été excellent dans sa prestation comme dans son état d’esprit. Forcément, quand Kader n’est pas là, c’est différent.

Non, c’est Habib Beye et son staff qui nous donnerons les infos, mais priorité à eux.

Le groupe Gambardella bouge souvent, mais vous avez cette saison eu beaucoup de blessés également…

Oui, c’est un peu le fil conducteur de la saison. On en a eu beaucoup plus en début de saison. Là, ça va mieux. Mais oui, on n’a jamais eu la chance d’avoir un groupe complet pour aborder ces matchs, mais on essaye d’en faire une force. On joue sur la force du groupe, chacun aura un rôle à un moment donné dans cette épopée, d’où l’aventure humaine.

Oui, il a purgé ses matchs de suspension. Il fera son premier match dans l’épopée Gambardella. C’est un nouveau joueur qui intègre le groupe, peut-être l’équipe. C’est un joueur qui a été avec les pros cette saison, a signé professionnel, qui vit la Gambardella pour sa troisième saison. Il va nous apporter toute sa qualité et son expérience.

Ayoub Akabou ne sera pas là sur ce match, il est suspendu. On récupère donc Joël Coulibaly, et Ruben Lomet, qui était blessé sur le dernier match.

Quel est l’objectif fixé au club sur cette compétition ? Vous n’avez pas atteint la finale depuis 2008…

Je ne parle pas du passé, j’étais là lorsqu’on l’a gagnée (en 2003), ensuite je suis parti puis revenu. L’objectif quand on rentre dans une compétition, c’est de la gagner. On sait que c’est une compétition difficile à gagner, la preuve. Tous les matchs de Gambardella sont difficiles à gagner, c’est une épopée de coupes, avec des aléas, c’est ce qui la rend excitante. On a envie d’aller le plus loin possible. Par le passé, il a pu manqué des choses. On a fait des constats, maintenant on fait en sorte de les effacer et de les travailler pour ne pas répéter ses erreurs.