Frédéric Guerra : “S’il y a une influence immédiate, quelqu’un qui lui passe son caprice immédiat, il devient odieux avec tout le monde” | OneFootball

« Alors, il était compliqué, parce que c’est un garçon impatient, mais finalement, avec le recul, je me rends compte que les gamins d’aujourd’hui le sont encore plus que lui. Les gamins d’aujourd’hui, ils t’envoient un texto, si tu n’as pas répondu dans les cinq secondes, ils t’envoient deux points d’interrogation quoi… Je me rends compte qu’ils étaient donc déjà impatients à l’époque. Mais en fait, la complexité de l’agent que je suis à l’époque, c’est d’apporter la fermeté là où sa mère m’engueule parce que j’amène de la fermeté… Sa mère, il criait aux bonbons, elle lui donnait des bonbons, alors que moi je lui disais de ne pas en manger… C’est des essuie-glaces, j’en prends un d’un côté, un de l’autre, et je n’arrête pas de recevoir… Alors qu’en fait, le garçon réellement, il est adorable. Il est adorable dès lorsqu’on n’a pas une influence immédiate sur lui. S’il y a une influence immédiate, quelqu’un qui lui passe son caprice immédiat, il devient odieux avec tout le monde »

« Quand il vient à Lyon la première fois, on va au restaurant. Il demande un Coca bien frais, et il demande qu’on ne lui ouvre pas, parce qu’il attend son plat. Le serveur arrive et oublie. Il dit, en criant : ‘je vous avais dit de ne pas l’ouvrir’. C’est un caprice, quelque chose de phénoménal… Sa mère dit ‘bon bah, vous le reprenez, vous en amenez un autre, vous ne l’ouvrez pas’. Des trucs comme ça… LE caprice. Mais le garçon est attachant… Cependant, il y avait un environnement compliqué ».

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