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·21 novembre 2023
Francis Gillot retrace sa carrière de A à Z

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Durant ce moment de partage, on apprend que certains de ses anciens coéquipiers lensois étaient de sacrés loustics, et certains coachs l’ont vraiment marqué :
Le joueur le plus méchant ? Didier Sénac. La « Rouille » était super gentil dans la vie, mais il était infernal sur un terrain. Il mettait des coups quand le ballon était loin. À la fin de notre carrière, on jouait avec les anciens Lensois contre des DH (R1), il se battait tout le temps et ne finissait pas souvent les matches. Le plus drôle ? Alain Tirloit, à Lens. Il se déguisait, imitait des chanteurs, Jacques Chirac… À Antwerp (3-2, 16es de finale retour de la Coupe de l’UEFA, le 2 novembre 1983), une heure et demie avant le match, dans le rond central, on voit débouler Alain, qui avait remonté son short jusqu’au cou et qui courait comme un pingouin ! Il nous a décontractés et on s’est qualifiés (2-2 à l’aller) ! Le plus fou ? Cezary Tobollik, un attaquant polonais, à Lens (1986-1989). À la collation, on avait des verres d’eau, dans le sien, rempli, il y avait de la vodka ! On disait que les ailiers gauche et les gardiens étaient un peu à part, lui il l’était complètement. L’entraîneur qui vous a le plus influencé ? Chez les pros, Gérard Houllier, à Lens, m’a beaucoup marqué. Il avait des méthodes révolutionnaires, comme la diététique. Celui qui vous a le plus étonné ? Il y en a un qui m’a vraiment bluffé : Marcel Husson (Lens, 1989-1990). À la fin de chaque causerie, il prenait son cahier et lisait une phrase qui n’avait rien à voir avec le match. Et quand il décrivait l’adversaire, tu avais toujours l’impression de jouer le Brésil ! Sinon, lors des décrassages, les titulaires faisaient un match, il se mettait dans une équipe et on n’arrêtait pas tant qu’il ne gagnait pas. Votre plus beau but ? J’en compte 27, avec la Coupe ! J’ai marqué plusieurs coups francs, dont l’un en pleine lucarne, contre le Stade Français (L2, 4-0), avec Lens, en Coupe de France (16es de finale aller, le 8 mars 1985). Sinon, contre Marseille (2-1, le 15 février 1992), à Bollaert, je marque de la tête sur coup franc, pour ce qui était le record de spectateurs (48 912), à l’époque, pour un match de L1.