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·24 juillet 2024
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·24 juillet 2024
Première étape de la ruée vers l’or pour les joueurs de l’équipe de France Olympique. Les hommes de Thierry Henry s’imposent face aux Etats-Unis sur le score de 3-0 pour leurs débuts dans les Jeux Olympiques 2024.
Après quarante-cinq premières minutes d’observation, la jeune garde française n’a pas manqué de redresser la barre dans le second acte par l’intermédiaire du capitaine Alexandre Lacazette (1-0. 61e). D’une frappe sublime à trente mètres de la cage de Patrick Schulte, le Lyonnais fait lever le Vélodrome de Marseille.
Face au pays hôte, les Etats Unis n’ont pas démérité et se sont offert de nombreuses occasions. À l’image de Patxen Aaronson, précieux sur le flanc gauche de l’attaque américaine, et Djordje Mihailovic qui fait résonner l’équerre de Guillaume Restes à l’heure de jeu.
Trop passifs en défense, les hommes de Marko Mitrovic concèdent un second but quelques instants plus tard dans la même zone par Michael Olise. Décisif à plusieurs reprises lors des matchs de préparations, le néo-bavarois a longtemps tergiversé sur le front de l’attaque, et n’est pas apparu aussi à l’aise qu’à l’accoutumée. Il sera remplacé par Désiré Doué pour les dix dernières minutes. Propre à la relance toute la partie, Loic Badé va parachever la copie française par un but sur corner en fin de match.
Alexandre Lacazette : Rares seront les Lyonnais ovationnés par le stade Velodrome de Marseille. Le général lance parfaitement sa compétition. Discret la première heure de jeu, Alexandre Lacazette a montré la voie à ses coéquipiers. Précieux sans le ballon, le capitaine n’a pas manqué de haranguer ses troupes dans les moments compliqués. Une bonne première copie.
Guillaume Restes : Et si c’était l’heure de la confirmation pour le portier Toulousain. Du haut de ses 19 ans, le gardien n’a pas bronché pour sa première grande compétition avec l’équipe de France Espoirs. À l’heure de jeu, il s’oppose à la tête de John Tolkin de façon acrobatique. Il confirme les choix de Thierry Henry au poste de gardien de but.
Manu Koné : D’une efficace discrétion, le joueur du Borussia M’Gladbach a été précieux pour son équipe. Dans le premier acte, il est à l’initiative de deux frappes intéressantes (35e, 45e). Véritable patron au milieu, l’ancien Toulousain a su être efficace dans les tâches défensives. Fidèle à sa réputation de milieu travailleur, il est remplacé en fin de match, victime de quelques crampes.
Walker Zimmerman : En souffrance sur coups de pied arrêtés, celui qui avait l’étoffe du leader, a été au contraire le point noir de la défense américaine. Trop souvent en retard, il laisse par deux fois l’attaque française s’amuser devant la surface de son équipe. Du haut de ses trente-sept sélections, le défenseur a déçu.
Jean-Philippe Mateta : Tres attendu sur le front de l’attaque, le joker des bleus n’a pas eu le rendement escompté. Difficile de lui jeter la pierre dans son rôle ingrat de pivot, mais le joueur de Crystal Palace n’a pas pesé sur la défense americaine.
La défense française : Beaucoup de réussite pour les joueurs de Thierry Henry dans ce secteur. Efficace dans la relance, l’axe central s’est trouvé en difficulté face aux offensives américaines. Les bleus s’en sont fréquement remis à Guillaume Restes, sans gravité cette fois-ci…
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