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Bruna Fernandez·5 novembre 2018
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Bruna Fernandez·5 novembre 2018
Câest le nouvel Ă©pisode de la saison 2 des Football Leaks. Ce lundi, MĂ©diapart a rĂ©velĂ© que Dmitri Rybolovlev aurait tentĂ© de contourner les rĂšgles du fair-play financier.
En 2014, le patron de lâAS Monaco aurait tentĂ© de maquiller les subventions quâil versait au club en faux revenus de sponsoring. Une opĂ©ration finalement avortĂ© mais sur laquelle lâUEFA aurait en partie « passĂ© lâĂ©ponge ».
Le milliardaire russe aurait signĂ© un faux contrat de marketing avec AIM Digital Imaging « une sociĂ©tĂ© offshore immatriculĂ©e Ă Hong-Kong ». Celui-ci Ă©tait complĂ©tĂ© par un « un accord dâinvestissement avec City Concept Ventures, une sociĂ©tĂ©-Ă©cran immatriculĂ©e aux Iles Vierges britanniques ».
Mais cachĂ© derriĂšre ces prĂ©tendus revenus marketing, lâoligarque pouvait continuer Ă injecter lui-mĂȘme de lâargent dans les comptes en banque de lâASM.
MalgrĂ© un campagne de lobbying intense auprĂšs de lâUEFA, la chambre dâinstruction de lâinstance sportive a ouvert une enquĂȘte sur les dĂ©ficits du club.
En 2015, Monaco a Ă©tĂ© condamnĂ© en 2015 Ă Â trois millions dâeuros dâamende ferme, assortie dâune limitation de recrutement pendant un an.
Mais, selon lâenquĂȘte du consortium de mĂ©dias, lâUEFA, alors dirigĂ©e par Michel Platini, a « fermĂ© les yeux » sur le contrat litigieux avec AIM, aprĂšs avoir passĂ© un accord Ă lâamiable avec le patron du club.
Finalement, Monaco nâaurait pas pu utiliser son « montage offshore » en raison dâune brouille entre Dmitri Rybolovlev et le patron dâAIM, Bernard de Roos.