Foot Amateur : un club voit ses deux équipes U18 se faire agresser, un joueur lynché | OneFootball

Ce dimanche, deux équipes du FC Soisy-Andilly-Margency (Val-d’Oise) ont été prises à partie par leurs adversaires.

Les violences se suivent et se multiplient sur les différentes pelouses du monde du football amateur. Ce dimanche, les deux équipes U18 du FC Soisy-Andilly-Margency ont vécu une journée à oublier. L’équipe une, évoluant en première division départementale, affrontait Bezons. Comme rapporté par Le Parisien, un joueur de Soisy a du être évacué et transporté aux urgences après avoir reçu un coup de pied de pied au visage. À l’issue du coup de sifflet final, alors que l’un des joueurs locaux rentrait chez lui, les jeunes du club de Bezons seraient descendus de leur minibus qui les déposait afin d’agresser le jeune de 17 ans. Une plainte a été déposée par les parents du joueur agressé, tandis que les versions divergent entre les deux parties.

"Il y a énormément de caméras de surveillance à Soisy, donc les images vont être visionnées. On veut savoir quel est le rôle de l’adulte. Il y a les jeunes qui ont agressé. Est-ce que cela a été fait avec la complicité de l’adulte qui s’est arrêté au niveau des jeunes ? Il y a au moins non-assistance à personne en danger, car ils ont laissé le jeune à terre après l’agression" a commenté Michel Capkan, le président du club, dans les colonnes du quotidien régional. Ce dernier avait rendez-vous ce mardi après-midi avec la commission de discipline du District du Val-d’Oise pour revenir sur les faits. "On se réserve le droit de déposer plainte également au nom du club si on s’aperçoit qu’il y a eu préméditation et que cette rencontre après-match entre le jeune et ses adversaires n’était pas le fruit du hasard" a-t-il conclu à ce sujet, alors que son jeune a subi de nombreuses contusions sur le corps ainsi qu’un déplacement de la cloison nasale.

L’équipe B également prise à partie !

Un dimanche à oublier pour la formation de Soisy, qui a également vu son équipe réserve évoluant en D2 voir des supporters de Persan envahir la pelouse afin d’en découdre. "Heureusement que le club s’est bien comporté en faisant barrage pour éviter que nos jeunes se fassent taper" a nuancé Michel Capkan. Les agresseurs ont toutefois décidé de casser "les vitres et crevé les pneus de notre minibus. Il est inutilisable pour un moment. On a payé le taxi pour rentrer. Ces dégâts vont avoir un coût important pour notre club amateur".

De son côté, le président du club local a appelé son homologue pour "s’excuser. Les deux clubs sont dévastés par ce qu’il s’est passé. Ils sont prêts à punir les acteurs de ces faits. Il ne faut pas faire l’amalgame entre les clubs et ces agressions." Depuis le début de saison, les violences dans le monde du football amateur se multiplient à très grande vitesse…

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