Florentino Perez : “Si ce projet n’a pas marché, un autre fonctionnera” | OneFootball

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·21 avril 2021

Florentino Perez : “Si ce projet n’a pas marché, un autre fonctionnera”

Image de l'article :Florentino Perez : “Si ce projet n’a pas marché, un autre fonctionnera”

Florentino Perez a accordé un entretien à l'émission El Larguero, sur les ondes de la Cadena Ser. Il est venu expliquer la Super League et les raisons de son échec.

La réunion d'hier : "On a terminé vers 1 heure du matin. Je suis triste et déçu parce que nous avons travaillé trois ans sur ce projet, mais peut-être que nous l'avons mal expliqué. À voir si je réussis à mieux le faire ce soir."


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Ce qui s'est passé : "Je n'ai jamais vu autant d'agressivité, c'était quelque chose d'orchestré. Ça nous a tous surpris. Quand on a annoncé la nouvelle, on a demandé à voir le président de l'UEFA et la FIFA. Ils n'ont pas répondu. En 20 ans dans le football, je n'ai jamais vu ça. Des menaces, des insultes... comme si nous allions tuer le football."

Le soutien de l'UEFA pour un autre projet : "Pourquoi pas ? Si nous travaillons pour sauver le football. On dirait qu'il ne s'est rien passé alors que si, il y a eu une pandémie. Cette année, au lieu de faire 900 millions d'euros, nous allons générer 600 millions."

Les clubs anglais : "Un évènement très compliqué est arrivé, c'est difficile à expliquer. Il y avait dans le groupe d'anglais un club qui n'était pas très convaincu. Ça a commencé à se propager entre eux. On a signé un accord qui donne lieu à des obligations..."

L'avenir : "Si ce projet n'a pas marché, un autre fonctionnera plus tard. Ils ont commencé à faire une campagne de manipulation en expliquant que nous allions mettre fin aux championnats, au mérite, que nous allions tuer le football. Il y a des gens qui ont des privilèges et ils ne veulent pas les perdre, même si ça ruine les clubs."

Les raisons de l'échec : "Peut-être que nous n'avons pas bien fait les choses, que nous ne l'avons pas bien expliqué et présenté, mais ils ne nous ont pas laissés cette chance non plus. Certains veulent simplement que ça n'arrive pas."

Pas un projet entre riches : "Non, c'est une pyramide. Si l'argent arrive en haut, et je peux le dire car le Real Madrid ne m'appartient pas mais il est aux socios... si il y a de l'argent en haut, il descend. Si Federer n'affronte pas Nadal... eh bien les gens ne vont pas voir Nadal s'il affronte le 80e mondial."

L'importance des grands clubs : "Le football se maintient grâce aux grands clubs. Au tennis, c'est grâce aux grands joueurs. Le phénomène Messi a été très positif pour le football espagnol et le football en général. Que quelqu'un trouve un autre format pour générer plus d'argent car le football va mourir."

Les contrats et l'amende en cas de départ du projet : "On avait signé un accord et ils donnent lieu à des obligations. Comment peuvent-ils ne pas l'être (ndlr : obligés de payer une amende) ? Vous ne pouvez pas partir comme ça, ce sont des contrats établis par des personnes sérieuses, des hommes d'affaires qui connaissent bien ce monde. Nous sommes ouverts à ce que quelqu'un propose autre chose. Nous respectons les championnats, la Super League est une autre compétition qui va générer beaucoup d'argent."

S'il craint des représailles : "Aucunement, je n'ai pas peur de la FIFA et de l'UEFA. Mais l'autre jour, j'ai entendu les déclarations du président au sujet du fair-play financer et je suis inquiet. Il est nécessaire et doit être strict, mais pas flexible."

Des recrues galactiques : "Ça n'existera pas sans la Super League. Ni pour le Real Madrid, ni pour personne."

Le PSG : "Je n'ai pas appelé Nasser Al Khelaifi... Je suis dans le football depuis 20 ans et je suis l'ami de tout le monde. Ils savent ce que j'ai fait pour le football, je pense avoir suffisamment de crédibilité, sans vouloir paraître suffisant."

La prolongation de Ramos : "On termine la saison. Nous devons demander un effort aux joueurs. Ensuite on verra les perspectives qui se présentent à nous, parce qu'on perd 80 à 90 millions d'euros s'il n'y a pas de spectateurs. Dans un petit club, les droits TV représentent 90% du budget, nous c'est 25%. Ramos ? Bien sûr que j'aimerais qu'il prolonge, je l'aime comme un fils. Si ça ne dépend que de lui ? Ça dépend de la situation du Real, on va perdre 300 millions d'euros cette année."

Il n'a pas interrogé les Socios : "Je devrais aussi leur demander quels joueurs je dois recruter ?"

Le montant des pénalités : "No comment (...). Aucun n'a encore rien payé. Presque tout le monde est encore là. Pour le moment, il y a 12 clubs, personne n'est parti. S'ils doivent payer pour le faire ? Bien sûr... De la transparence ? Je n'ai pas à donner le contrat d'un autre qui n'est pas ici. Je donne le mien, celui du Real Madrid."

Le journaliste ne croit pas que Zidane va partir : "Moi non plus."

Mbappé : "Nous avons beaucoup de jeunes joueurs et d'autres qui vont revenir. Cette politique de recrutement donne de bons résultats. Si Mbappé ne vient pas cette année, personne ne va se tirer une balle. Les socios savent que je fais de mon mieux et si les choses n'arrivent pas, c'est parce que ça n'a pas pu se faire."

L'avenir de Varane : "Je les vois tous continuer à Madrid. Si quelqu'un veut partir, hé bien qu'il s'en aille. Mais pour le moment, tout le monde veut rester."

Le retour du public : "Cette saison, je ne le crois pas."

Modric : "Il a déjà signé sa prolongation et on a trouvé un accord depuis longtemps. Pour Ramos, la situation est différente. On a discuté plusieurs fois mais je ne sais pas, je ne veux blâmer personne."

Klopp s'est plaint de Valdebebas : "À Valdebebas et à Kiev, le score était le même : 3-1."

La Super League : "On va travailler et dialoguer avec tout le monde, c'est ce que le Real Madrid a toujours fait. Nous sommes ouverts à toutes les idées qui amélioreront la situation du football."

Les finances : "La situation est compliquée économiquement, mais on va essayer de terminer la saison. Peut-être que allons devoir vendre Benzema... Je ne sais pas, je donne un exemple."

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