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·16 janvier 2022

Fin(s) de série(s) à Strasbourg

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Privés de rencontre la semaine dernière à cause du report de leur match face à Troyes, les Pailladins retrouvent à la Meinau la L1 pour la première fois en 2022. Face à un adversaire dont ils sont venus à bout il y a 15 jours en Coupe de France mais à la Mosson, les Montpelliérains ont l’ambition de préserver leur belle série en cours de 6 victoires dont 4 en championnat.

Avec 5 victoires et un nul lors de leurs 6 dernières confrontations TCC, on peut dire que cela fait un Baills que les Pailladins dominent les Strasbourgeois.


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1ère mi-temps :

4e : Resté aux avants-postes suite à un corner, Téji, bien en jambes, élimine deux défenseurs sur la droite de la surface et tente un tir du gauche boxé par Sels.

***BUT***

Sur une touche dans son camp, Ristic effectue une très longue ouverture dans le dos de Caci aux fraises. Mollet au courant de l’inexpérience de la charnière alsacienne a bien pris la profondeur et c’est avec beaucoup de sang-froid qu’il crucifie Sels. (0-1, 11e)

5ème but de la saison pour le Scholes de Grammont, à 2 unités de son meilleur bilan sur un exercice.

13e : Mêmes acteurs mais issue opposée. Ristic effectue un centre de l’extérieur à la Delort, Mollet place sa tête mais le portier alsacien s’est bien remis en Sels et effectue un arrêt de grande classe qui lui permet de maintenir son équipe à flot.

21e : Centre depuis la gauche pour Strasbourg, Gameiro remise pour Thomasson qui reprend magnifiquement de volée mais l’arrêt réflexe d’Omlin est encore plus impressionnant.

25e : Savanier tente une passe en retrait assez étrange et manquée qui profite à Gameiro qui après un crochet frappe de l’entrée de la surface. Omlin est cette fois battu mais à son grand soulagement c’est la barre transversale qui vient le suppléer.

Les Héraultais sont vraiment en difficulté dans ce deuxième quart d’heure avec des pertes de balles très rapides.

30e : Frappe tendue à ras de terre de Prcic que détourne une nouvelle fois Omlin attentif.

35e : Chevauchée aussi fantastique qu’inattendue de Cozza qui balle au pied fait quasiment la jonction entre les deux surfaces de réparation avant de décaler Savanier qui trouve lui Ristic mais dont le centre ne trouve pas de partenaire bien placé.

2e Mi-temps :

49e : la pause ne semble pas avoir rebattu les cartes, et Omlin s’emploie une nouvelle fois sur sa gauche sur une lointaine frappe croisée qui ne semblait toutefois pas cadrée.

52e : La reprise à bout portant de Gameiro frôle le cadre, la domination au score de notre équipe tient de plus en plus du miracle. On est en apnée et même sans Ajorque on se croirait dans le Grand Bleu.

64e : Thomasson frappe en pivot dans la surface mais son tir passe de peu à côté.

66e : CARTON ROUGE ! Scandale, pour un contact a peine visible bien qu’à pleine vitesse, Wahi écope d’un rouge direct complètement injustifié. L’arbitre écoute son oreillette mais on lui dit que s’il se déjuge il perdra ses primes et il maintient donc sa décision.

***BUT***

Acculés, les Pailladins laissent Waris s’amener la balle sur la droite de la surface, en angle fermé le Ghanéen voit son tir puissant surprendre Omlin (1-1, 77e)

***BUT***

Sur un beau centre de Caci, Thomasson s’impose dans les airs et trompe Omlin (2-1, 84e)

***BUT***

Résignés les Montpelliérains laissent les Strasbourgeois se promener dans l’axe, Gameiro est ainsi servi facilement et glisse sa balle entre les jambes du portier Suisse.

Peu inspirés, nos Pailladins pouvaient obtenir un résultat inespéré et réaliser une grande opération comptable grâce à leur ouverture du score. Mais après ce but ils se sont tétanisés et le match a plus tard été saboté par un médiocre arbitre M. Gaillouste. Si Ferri sera lui suspendu contre l’OM en Coupe de France dans deux semaines, espérons que la demi-heure jouée en infériorité numérique n’aura pas d’autres conséquences en cascade sur l’importante semaine à deux matchs qui s’annonce.

On ne saura jamais ce qu’aurait donné la fin du match à onze contre onze mais le scénario est forcément très frustrant et face à un concurrent direct au classement on peut penser que le MHSC a tout de même été fortement lésé aujourd’hui.

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