Finale sur Prime Vidéo, tournoi féminin, Coupe du monde, ... après la CAN, la Coupe nationale va faire vibrer les quartiers ! | OneFootball

Le Tournoi du Vivre Ensemble fait peau neuve. Petit flash-back : nous sommes en mai 2019 et la ville de Créteil s’embrase au rythme de la CAN des quartiers. Calqué sur le modèle de la véritable Coupe d’Afrique des Nations, la compétition amicale fait le tour des réseaux sociaux, des médias et du pays. Que ce soit en Ile-de-France, à Lyon ou encore à Nancy, les quartiers se prennent au jeu et organisent leur propre tournoi, dont l’idée a germé de l’esprit de Moussa Sow.

Il nous l’avait glissé malicieusement en 2019. Élément déclencheur de la CAN des quartiers exportée dans tout l’Hexagone, Moussa Sow avait déjà une idée derrière la tête il y a trois ans. « Je préfère la garder pour le moi pour l’instant et voir si c’est réalisable », nous confiait-il. C’est désormais chose faite pour le président de l’association l’Assaut du Collectif puisque le Tournoi du Vivre Ensemble lancé à l’époque fait peau neuve pour se transformer en Coupe nationale des quartiers. Toujours à Créteil, mais avec pas mal de nouveautés et de petits secrets qu’affectionnent tant l'organisateur.

Moussa Sow : "Avec cette CAN des quartiers, l'idée était de réunir tout le monde"

Tout est parti d’un Barça-Real …

Mais toujours, toutefois, avec le même état d’esprit. « Il ne faut pas oublier que le football est le sport qui fédère le plus, rappelle le Cristolien. On est là pour s’amuser. Quand je vois tout ce monde autour des terrains, que ce soit à Créteil, Aulnay-sous-Bois ou Mantes-la-Jolie, je suis fier, je suis content », savoure-t-il. Bref, rassembler autour du ballon rond est le véritable crédo de celui qui s’est inspiré de ses propres amis pour engager l’initiative en 2019.

« Je regardais le match FC Barcelone-Real Madrid chez moi, avec des amis, nous resituait Moussa Sow à l’époque. Et puis le Real avait perdu et je n’étais pas d’accord ! Avec mes amis, on a donc décidé de refaire le match : supporters de Madrid contre ceux du Barça. C’est désormais un match qu’on joue avant chaque Clasico. Et je me suis dit : pourquoi ne pas le refaire dans la ville ? Mais je savais que ça allait être compliqué de réunir des équipes de club. Et comme cette année, il y a eu la CAN, et qu’il est plus facile de trouver en banlieue des personnes qui représentent des pays africains, on s’est donc calqués sur le modèle de cette compétition ».

Un air de Coupe du monde

Trois ans plus tard, année de Coupe du monde au Qatar, le projet prend plutôt la forme d’un Mondial que d’une Coupe d’Afrique. La France, l’Italie, le Portugal, les Antilles, la Turquie et même l’Asie seront représentés au stade Duvauchelle, aux côtés du Maroc, de la Guinée, du Congo, du Mali, des Comores, de l’Algérie, du Cameroun, de la Tunisie, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. « On a essayé de faire un tirage au sort sans boule froide et sans boule chaude bien sûr », rigole à ce sujet Moussa Sow. Phase de groupes, quarts de finale, dernier carré … Tout va se jouer chaque week-end du dimanche 29 mai au dimanche 2 juillet. Chez les hommes.

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Mais aussi chez les filles ! Car la grande nouveauté est là : le tournoi se décline en version féminine, avec dix formations représentées. L’occasion d’ouvrir encore un peu plus au plus grand nombre. « C’est le tournoi du public, soulève encore Moussa Sow. Ça veut dire que tout le monde est impliqué. Exemple au niveau de la sécurité : ce sont tous des membres de la ville. On a pris cinq personnes de chaque quartier de la ville pour faire une équipe de sécurité. Idem pour les joueurs qui vont participer et former les équipes : certains viennent de Créteil et d’autres peuvent venir de partout en France ».

La finale diffusée par Prime Vidéo !

Cerise le gâteau : la grande finale du 2 juillet sera retransmise en direct par Prime Vidéo, actuel diffuseur de la Ligue 1 ! Signe de l’ampleur prise par le tournoi. « C’est une grande fierté de faire un projet comme ça avec Amazon, savoure forcément Moussa Sow. Pour nous, c’est quelque chose de normalement inaccessible. Je ne me suis jamais imaginé ça ! Amazon, c’est la Ligue 1 ! Leur nombre d’abonnés ne va pas augmenter, il va EX-PLO-SER », annonce-t-il dans un fou rire. Au-delà de la plateforme vidéo, Nike ou encore Heetch accompagnent la CNDQ. Le tout, bien évidemment, pour « fédérer » autour du football.

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« Fédérer autour du football, c’est ça le message que j’ai envie de faire passer, acquiesce Moussa Sow. Il n’y a pas de religion, d’opinion politique, … il n’y a rien ! On est juste là pour s’amuser, profiter et kiffer ! C’est le projet de tout le monde, il y a de la place pour tous. Venez nombreux participer à cette grande fête ! C’est votre projet, c’est votre tournoi », lance le jeune organisateur, qui garde encore quelques atouts dans sa manche … « C’est un petit projet associatif qui a pris de l’ampleur et qui va être repris partout en France et même à l’international très bientôt. Je ne peux pas en dire plus pour le moment », sourit-il. Même pas un petit peu ?

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