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Lucas Hybord·2 avril 2020
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Lucas Hybord·2 avril 2020
L’un des meilleurs joueurs de l’histoire du ballon rond. Avec la Hongrie, il va en finale de la Coupe du monde 1954. Les « Magiques Magyars » étaient alors la meilleure équipe du monde, invaincus depuis quatre ans, et vainqueurs des Jeux Olympiques 1952.
Alors qu’ils écrasent tout sur leur passage, les Hongrois s’inclinent en finale, avec un Puskas amoindri, contre la RFA. Une nation qu’ils avaient pourtant lourdement battue en phase de groupes (8-3). Rageant, d’autant qu’il est tout de même élu joueur du tournoi. Il est encore aujourd’hui le troisième meilleur buteur de l’histoire en sélections (84 buts), derrière le Portugais Cristiano Ronaldo (99) et l’Iranien Ali Daei (109).
Le joueur a connu deux clubs dans sa carrière : le Honved Budapest et le Real Madrid, avec qui il remporte notamment cinq Liga et trois C1. Aujourd’hui, le trophée du plus beau but de l’année décerné par la FIFA porte son nom.
En raison d’une crise politique en Hongrie, il décide, avec ses coéquipiers, lors d’une rencontre de C1 à Bilbao avec le Honved, de ne pas rentrer au pays. Après 15 mois sans jouer, il rentre finalement. Mais après un nouveau match européen et une nouvelle crise, Puskas choisit une nouvelle fois de rester à l’étranger. La fédération hongroise demande à la FIFA de le suspendre 18 mois. Il tente alors de survivre dans un camp de réfugiés en Autriche.
Il prend 20 kilos et ne joue plus au foot. Pourtant, en 1958, le Real Madrid va le chercher. Annoncé perdu pour le football, Puskas, aux côtés de Kopa, Di Stephano et Gento, régale l’Espagne et l’Europe jusqu’en 1966.
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