Olympique-et-Lyonnais
·22 décembre 2024
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·22 décembre 2024
Quand le fait du match est une glissade, cela en dit long sur le spectacle qui a été proposé samedi soir à Valenciennes. L’heure n’est pas à critiquer la production de l’Entente Feignies Aulnoye qui a fait plus que jouer avec ses moyens, mais bien celle de l’OL. On n’attendait pas grand-chose de ce dernier rendez-vous de l’année du côté lyonnais, mais on peut quand même dire que les joueurs ont réussi à faire moins bien que ce qui était attendu (1-2). Au Stade du Hainaut, ce 32e de finale de la Coupe de France ne restera pas dans les livres d’histoire concernant le club septuple champion de France.
À la reprise le 30 décembre prochain, tout le monde l’aura certainement oublié et ce n’est peut-être pas plus mal comme ça. En l’espace de 90 minutes, l’OL a montré tout ce que Pierre Sage ne souhaitait pas voir. Une formation déjà en vacances et qui n’a pas forcément pris ce match de coupe par le bon bout. Il n’y a pas eu un excès de confiance par rapport au fait de jouer une National 2, mais les coéquipiers de Clinton Mata n’ont clairement pas mis tous les ingrédients pour s’offrir une qualification aisée. "On a eu du mal à développer notre jeu au vu du rythme que l’on mettait avec trop peu d’intensité. On a été en dessous de tout ce qu’on devait faire, a regretté Pierre Sage après le match, et on ne peut pas s’en satisfaire."
Auteur d’une glissade qui a donné le sourire à tout son staff et aux 12 000 spectateurs présents à Valenciennes, Pierre Sage a eu le mérite d’assurer le spectacle, ses joueurs étant incapables de le faire. Preuve que tout est allé de travers samedi dans le nord de la France. Contre Feignies Aulnoye, l’entraîneur de l’OL avait estimé que l’opportunité était belle pour relancer certains et en faire souffler d’autres.
Une fois encore, le large turnover effectué (8 changements par rapport au PSG) n’a pas porté ses fruits et mis à part Saïd Benrahma, on ne voit pas quel remplaçant habituel peut avoir semé le doute dans l’esprit de Sage en vue de la réception de Montpellier le 4 janvier 2025. Le technicien lyonnais voulait des réponses, ce n’était pas forcément celles espérées à Valenciennes. Entre défaillances individuelles et rythme au petit trot, l’OL a brillé par son incapacité à appuyer sur l’accélérateur. L’entrée de Cherki à la pause a permis de voir un peu plus de rythme pendant les vingt premières minutes de la deuxième période, mais ce fut à peu près tout. "Je suis déçu pour nous, mais aussi pour les gens qui sont venus au stade voir une équipe professionnelle."
De professionnalisme, il en a finalement été question avec la qualification pour les 16es de finale de cette Coupe de France et c’est peut-être là l’essentiel. Certains clubs de Ligue 1 ont déjà mordu la poussière contre des formations de divisions inférieures. L’OL n’est pas passé loin de la correctionnelle, mais a assuré ce qui devait l’être. Les Lyonnais "n’ont pas été dignes, mais il y a la qualification et ça ressemble un peu au match que l’on avait fait à Bergerac la saison dernière." Une qualification par un trou de souris, mais une qualification quand même. C’est toujours mieux que rien…