FC Sochaux – Jean-Claude Plessis : « On a négocié un budget qui nous permet de jouer la Ligue 2, de jouer la montée » | OneFootball

Il est désormais sûr qu’Oswald Tanchot, l’entraîneur du FC Sochaux-Montbéliard, va quitter son poste actuel pour rejoindre un club de Ligue 2 ! C’est Jean-Claude Plessis, toujours dirigeant pour quelques semaines encore du club doubien, qui l’a confirmé lui-même ce jeudi. À l’occasion d’une interview faite avec nos confrères de France 3 Franche-Comté, le président a avoué que les ambitions pour Sochaux n’étaient désormais plus de freiner la chute mais bien de rebondir au plus vite et de réintégrer un championnat professionnel, dès la saison 2025-2026 si possible.

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« On veut jouer la montée. On veut être dans le coup parce que si on n’est pas dans le coup, nos supporters ne seront pas contents. Donc on veut absolument avoir une équipe capable de jouer les premiers rôles. C’est l’objectif complet, c’est pour ça qu’on est en train de travailler pour d’abord recruter un entraîneur de qualité, le nôtre a choisi une autre voie ce que je comprends très très bien. Il nous a beaucoup apporté, franchement, Tanchot a été un entraîneur qui nous a permis de faire évoluer nos jeunes. Sa trajectoire n’est plus la même que la nôtre aujourd’hui mais nous, on doit continuer, en lui souhaitant bonne chance. Il va en Ligue 2 donc on a de la chance : on ne le rencontrera pas !  »

« Dans les équipes de jeunes comme ailleurs, on n’a pas connu de descente dans cette saison miraculeuse. N’oubliez pas que l’équipe réserve, on lui a enlevé pratiquement tous ses joueurs pour les mettre en équipe première. Il a fallu se débarrasser de joueurs chers, à notre plus grand regret puisque ce sont des bons joueurs, car on n’avait pas les moyens en National. Ce qu’il nous est arrivé, je le répète, c’est un miracle. Plusieurs fois, Pierre Wantiez et moi nous sommes dit : « on n’y arrivera pas ». On y est arrivés. On a eu l’impression qu’il y avait la main de dieu. Alors ici, dans le vestiaire il y a plusieurs dieux donc ça nous arrange. On a utilisé tous les dieux possibles et on y est arrivés. Aujourd’hui, c’est le début d’une autre aventure. »

« On a un groupe d’actionnaires soudés qui, dans tous les cas de figure, nous permettrons de traverser une ou deux saisons de National maximum. Parce qu’au-delà, on sera quand même en danger. On a négocié avec nos actionnaires et le conseil de surveillance un budget qui nous permet de jouer la Ligue 2, de jouer la montée. »

Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport