FC Nantes - Stade rennais : Un groupe capable d’atteindre les objectifs du SRFC ? | OneFootball

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·19 avril 2024

FC Nantes - Stade rennais : Un groupe capable d’atteindre les objectifs du SRFC ?

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Avant le derby, le Stade rennais est dans une bien mauvaise posture dans sa course à l'Europe, et Julien Stéphan n'a pas caché ses doutes quant à la capacité de son équipe à (...)

Une saison, plusieurs objectifs

Julien Stéphan est-il convaincu de la capacité de son groupe à atteindre les objectifs du club ? Le dernier passage en conférence de presse du coach rennais laisse planer le doute. En juillet dernier, Florian Maurice fixait sur le plateau de TVR un objectif au club pour la saison 2023-2024 : le podium, et de facto la Ligue des Champions.


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Neuf mois plus tard, le Stade rennais a dit adieu à ce premier objectif, redéfini depuis au vu de sa première partie de saison calamiteuse. À la trêve hivernale, c’est un SRFC en bien piteuse situation qui faisait douter ses supporters sur sa capacité même à accrocher une place européenne. Bruno Genesio parti tout comme Nemanja Matic, plus grosse recrue de ces dernières années censée faire passer un cap au club, Julien Stéphan ne parlait alors que de redresser l’équipe, excluant l’Europe.

Et puis, Rennes a sorti trois mois de janvier-février-mars de haut vol pour finalement se replacer dans la course à la Ligue Europa, voire la Ligue des Champions un temps. L’espoir retrouvé, Julien Stéphan prolongé il y a un mois, l’objectif de fin de saison est au fur et à mesure redevenu l’Europe, sans préciser via quelle compétition. Depuis la défaite face à Toulouse, il apparait que ce sera la Ligue Europa Conférence si l’on reste raisonnable, la Ligue Europa si les concurrents laissent la place au SRFC. Mais en attendant, cette équipe de Rennes est-elle capable ?

Des doutes sur la construction de l’effectif ?

Interrogé sur la crispation mentale de son groupe quand les objectifs sont élevés, Julien Stéphan n’a pas caché ses doutes. « C’est une bonne question », a t-il d’abord répété, avant de répondre à notre confrère « Je te dirai ça la fin. Car le championnat n’est pas terminé. Il reste 5 matchs dans lesquels on veut être pleinement engagé ».

Puis, le coach a développé son propos. « Après on est dans un club où on se doit de fixer des objectifs. Ça fait partie de ce club là aujourd’hui. On doit construire en conséquence les groupes qui peuvent remplir ces objectifs. C’est difficile car il y a aussi la concurrence. Et attention, même s’il y a potentiellement une place supplémentaire en coupe d’Europe, un ou deux gros clubs peuvent ne pas être concernés chaque année. Mais quand tu es à Rennes aujourd’hui, tu dois afficher des objectifs. Des objectifs bien corrélés avec ce que tu es capable de faire ».

L’objectif fixé par Florian Maurice en juillet était-il alors le bon au vu de l’effectif en présence ? « Franchement, je n’ai pas tous les éléments », répond Stéphan. « Je suis arrivé quasiment à mi-saison. Je ne peux pas vous dire. Quand on fixe des objectifs, et ce n’est pas donné des leçons à qui que ce soit, c’est comme dans la vie. Avec vous je pense que c’est la même chose. Quand on se fixe des objectifs, ça fait avancer, progresser. On est dans un calibre de club qui doit avoir des objectifs. Mais tu dois le corréler aussi avec ton public, ton groupe. Moi je n’ai pas ces éléments là aujourd’hui, et ce n’est pas pour donner de leçons à qui que ce soit. Bien au contraire, on est tous ensemble, mais c’est surtout pour rappeler que les objectifs sont importants, pour tout le monde, pour avancer, qu’on doit assumer ces objectifs derrière ».

Sans vouloir mettre ses dirigeants face à leurs responsabilités, le coach le fait tout de même avec cette réflexion autour de son groupe, dont il n’avait « pas trop perçu encore pour être honnête », la fragilité mentale. « J’avais constaté un gros déficit de confiance que j’avais évoqué en arrivant. Mais ensuite, la période a été tellement bonne pendant de longues semaines qu’on avait pas perçu cette fragilité là. Elle ressurgit aujourd’hui, peut-être qu’elle avait déjà existé sur la première partie de saison ».

C’est en fin de saison que le coach sera d’accord pour faire un bilan sur un groupe qui a peut-être « surperformé ». « Je ne suis pas le mieux placé pour faire un bilan total car je n’aurai pas tous les éléments mais je pourrai vous partager ce que j’ai vécu pendant 6 mois », conclut Stéphan. Avant ces 5 derniers matchs, le doute est cependant palpable, sur le terrain pour les joueurs, dans le discours pour l’entraineur.

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