FC Martigues – Hakim Malek : « On est quasiment obligés de gagner » contre le Paris FC | OneFootball

C’est le tournant que tout le monde attend. Lors de la 33e journée de Ligue 2, le Paris FC se déplace chez le FC Martigues pour un match aux enjeux énormes ! En effet, les visiteurs peuvent officiellement monter en Ligue 1 au terme de cette soirée du vendredi 2 mai, mais Martigues peut aussi garantir sa place en barrages de Ligue 2 pour avoir une confrontation aller-retour avec le 3e de National en vue de se maintenir ! Conscient de l’ampleur de la tâche face à lui, le coach provençal Hakim Malek sort le tambour de guerre et lance la charge avant ce match déséquilibré sur le papier, qui peut basculer grâce à l’appui d’un public attendu nombreux à Turcan.

À lire aussi >> Ligue 2 (J33) – Le match du Paris FC à Martigues diffusé au cinéma !

« C’est un gros match pour Paris. Et pour nous, le temps avançant, le fait est que l’on est toujours en vie avec deux points d’avance sur Clermont. Ils ne suffisent pas pour nous dire qu’on va aller au barrage de Ligue 2, qui est l’objectif. On se retrouve dans la position d’être quasiment obligés de gagner, pour ne pas être dépendants du résultat de Clermont et attendre de jouer quelque chose. De toutes les journées qu’on a jouées jusqu’à aujourd’hui, celle-ci est vraiment capitale pour nous. Tout peut être décidé au classement à la fin de la 33e journée, je vous l’accorde. On peut aussi revenir à 2 points du Red Star. On a un avantage sur une équipe qui est un plus gros calibre que nous. Mais il faut conserver cette avance et ce jusqu’à la dernière journée. Il ne faut pas oublier que cette saison n’a duré que 2 mois et demi (le coach Malek est revenu à Martigues il y a 3 mois, NDLR.) et que si des choses avaient été faites avant, on aurait été plus dans le confort. »

Un stade à guichets fermés

« Aller jouer notre maintien à Lorient alors qu’ils pourraient décrocher le titre chez eux, on peut s’autoriser à penser que cela serait compliqué. Mais aujourd’hui, on est à la maison dans un match où on doit à tout prix gagner pour essayer d’assurer le barrage pour le maintien. J’espère que le stade fera beaucoup de bruit quelque soit le scénario. Vendredi, on peut tout perdre, mais pas oublier le chemin parcouru en trois mois. La réalité, c’est que notre maintien était impossible. Il est devenu probable, réalisable et aujourd’hui encore plus que possible. Mais personne ne pensait qu’on serait-là il y a trois mois. »

Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport.