Faire bloc | OneFootball

Dans une saison, il y a des coups de mou et le MHSC semble s’y trouver lors de ce mois de janvier. Malheureusement pour Olivier Dall’Oglio, pas de temps pour travailler, rectifier et peaufiner car les matchs s’enchaÏnent. Et ce dimanche, c’est le bourreau monégasque qui se dresse face à nos Pailladins.

L’AS Monaco est l’adversaire qui s’est imposé le plus à la Mosson. Alors ce dimanche, pas de syndrome de Stockholm. Interdiction de regarder jouer Ben Yedder, Volland et leurs partenaires. Les joueurs du Rocher, après un début mitigé en championnat remontent la pente et sont maintenant sixièmes, avec deux unités de plus que le MHSC. Les joueurs de Philippe Clement performent à domicile mais ont un peu plus de mal à l’extérieur à l’image de ce zéro à zéro face à Nantes. Sur leurs cinq dernières sorties loin de leurs bases en championnat, les Monégasques sont restés muets à quatre reprises. Là semble être la clé : la solidité collective défensive afin de les laisser dans le doute. Être impliqué, concentré et gommer cette passivité qui a fait défaut lors du but troyen notamment. Sans cela, Ben Yedder ou Volland ne se feront pas prier pour faire parler la poudre.

Olivier Dall’Oglio de son côté pourra s’appuyer sur sa base Sakho, Cozza, Chotard et Ferri pour gérer ce cœur du jeu et organiser le liant collectif. Mollet devrait être à la baguette à la place de Savanier et à l’image de son but en Alsace, ce serait bien qu’il prenne le jeu à son compte, qu’il tente, qu’il donne le rythme aux offensives pailladines. Wahi, peut-être sur l’aile, et Germain en pointe doivent eux aussi aider l’équipe. Il faut qu’ils se dépouillent pour être davantage dangereux. Ils en ont les capacités alors espérons qu’ils vont le démontrer.

Ainsi, en bloc, solide comme un roc avec une organisation et des individualités qui prennent leurs responsabilités, il sera plus facile de traverser cette mini-tempête et de couper rapidement cette spirale négative. Face à Monaco, depuis toujours, ça nous a peu réussi, soyez fous, déjouez les paris.