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·3 novembre 2023

Fabio Grosso (OL) : "On a vécu quelque chose qu'on a eu peur de ne pas pouvoir raconter"

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Fabio Grosso, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais, a tenu ses premiers mots en public depuis sa soirée chaotique vécue à Marseille dimanche dernier.

Les premiers mots de Fabio Grosso. Ce vendredi 3 novembre, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais était effectivement en conférence de presse, quelques jours après la soirée chaotique vécue en marge de l'Olympico à Marseille. Durant l'attaque du bus des Gones, sur le chemin d'arrivée du stade Vélodrome, le coach italien a été grièvement touché au visage. Proche de perdre un oeil, le champion du monde 2006 a hérité de douze points de suture et de 30 jours d'ITT. L'occasion, devant les journalistes, de donner des nouvelles sur son état de santé.


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"Ça va mieux, ça va mieux. Ça doit aller mieux même si on était déçus, fachés, énervés, a concédé Fabio Grosso. On a passé une journée très triste pour sport. Cette journée doit faire réfléchir le sport. On ne peut pas mettre en danger la vie des gens. Mon oeil et ma santé, ce n'est pas ça, il arrive une bouteille quand j'ai tourné ma tête. Ce n'est pas mon message, ce n'est pas moi le problème. Il y a eu des choses inacceptables pour notre bus, celui des supporters. On a vécu quelque chose qu'on a eu peur de ne pas pouvoir raconter", s'est également confié le technicien lyonnais.

"On essaye de faire des choses après mais on devrait le faire avant"

Ce dernier a par la suite raconté avoir eu "l'impression" d'avoir effectué un trajet en bus "qu'on ne devait pas faire. J'ai l'impression qu'on est rentré dans un stade avec deux motos et deux voitures de police puis on est sorti du stade avec 25 camionnettes et motos. On essaye de faire des choses après mais on devrait le faire avant. Les décisions doivent être importantes. Je ne parle pas de sportif mais de la sécurité pour nous. C'est moi mais cela aurait pu être n'importe qui dans notre bus et celui des supporters, même s'il y a des gens malades dans leurs têtes autour".

Le visage de l'Italien, ensenglanté, a en tout cas fait le tour des réseaux sociaux ce fameux dimanche soir. "Mon visage n'aurait pas dû faire le tour du monde. Cela ne doit plus arriver. On a été caillassé pendant plusieurs minutes. On est passé par une rue où il y avait des cailloux par terre. Il faut que cela n'arrive plus et il faut prendre les décisions pour ça", a insisté Fabio Grosso. Désormais, ce dernier veut se concentrer sur le sportif et l'imporantissime réception du FC Metz au Groupama Stadium dimanche (13h). "On a deux équipes qui n'ont pas l'habitude de gagner. On a envie de le faire, on fera tout pour avec le soutien des supporters qui sont toujours derrière nous. On cherchera une autre manière d'aller chercher ces trois points très importants pour nous au classement", a terminé par promettre le Transalpin.

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