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·9 octobre 2024
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Fabian Ruiz, milieu de 28 ans du Paris Saint-Germain (contrat jusqu’en 2027) et de l’Espagne (31 sélections), s’est confié auprès du journal AS en marge de sa nouvelle convocation pour cette trêve d’octobre. Il est notamment question de son bel Euro, de son rôle avec la Roja, du coach Luis Enrique, du sélectionneur Luis De La Fuente et de Kylian Mbappé (attaquant de 25 ans qui a quitté le PSG pour signer au Real Madrid).
Tu es aujourd’hui l’un des leaders de l’équipe nationale. Lors du dernier Championnat d’Europe, tu as été élu parmi les MVP (meilleurs joueurs) de la compétition. Avec la blessure de Rodri, il faudra assumer encore plus de responsabilités ?
Il y a des joueurs dans l’équipe nationale qui jouent à ce poste depuis de nombreuses années. C’est le cas de Zubimendi et d’Aleix García, qui sont très bons et que je ne vais pas vous le faire découvrir maintenant.
Ce sont des joueurs qui vont réussir de manière phénoménale, comme toujours. Je profite de l’occasion pour adresser mes meilleurs vœux à Rodrigo et Carvajal, qu’ils se rétablissent vite et bien.
Mais votre rôle a changé, vous êtes désormais l’un des piliers de l’équipe nationale…
Mon objectif est d’être utile à l’équipe, d’apporter ma contribution et d’enchaîner les victoires. J’essaie de m’améliorer à chaque sélection et à chaque match pour que Luis de la Fuente continue à me faire confiance.
Chez toi, il y a une circonstance curieuse qui se répète chez les joueurs qui ont quitté l’Espagne très tôt pour jouer à l’étranger : leurs compatriotes se rendent compte de leur valeur lorsqu’ils les voient jouer en Coupe du monde ou en Championnat d’Europe.
Je suis très heureux que les gens soient heureux et parlent de moi en bien parce que cela signifie que je me débrouille bien. Il est vrai que le Championnat d’Europe m’a aidé, mais il est aussi normal que, si vous jouez dans un autre championnat, les gens de votre pays vous voient moins.
C’est pourquoi j’aime faire de mon mieux chaque fois que je viens ici avec l’équipe nationale, afin que mes compatriotes puissent voir que nous essayons de les aider.
De toute façon, on se souvient de Fabián pour cette feinte contre l’Allemagne dans laquelle, comme l’a dit Morata, il a envoyé trois adversaires « dans le vent » ?
C’est vrai que les gens se souviennent plus de moi pour cette feinte que pour l’Euro ! J’ai la photo de ce match à la maison, mais pour me rappeler ce qui est vraiment le plus important : le titre.
On n’apprend pas ce genre de jeu dans une école de football…
Non, je ne viens pas d’une école. J’ai appris à jouer dans la rue, avec des bancs pour faire les buts. J’aime feinter, dribbler, combiner… bref, tout ce qui me permet de ne pas perdre le ballon.
Vous n’aviez pas été convoqué pour la Coupe du monde au Qatar. Vous n’avez pas demandé à Luis Enrique pourquoi vous n’étiez pas sur la liste ?
Pour moi, la Coupe du monde n’est pas seulement un défi, c’est aussi un rêve parce que ce serait ma première. Je ne vais pas mentir : mon objectif est de participer à la Coupe du monde.
J’aurais vraiment voulu participer à Qatar 2022, mais il faut respecter les décisions du sélectionneur. Il y a beaucoup de bons joueurs à tous les postes. Je n’ai jamais demandé à Luis Enrique pourquoi il ne m’avait pas emmené à cette Coupe du monde.
Les entraîneurs doivent prendre leurs décisions. Aujourd’hui, je l’ai comme entraîneur au PSG et je n’ai pas de mauvaises relations avec lui, au contraire. Luis Enrique et moi avons une bonne relation.
Quel est le plafond de cette équipe nationale ?
Nous voyons la Coupe du monde avec ambition et nous avons une bonne équipe qui joue bien. J’espère que nous pourrons gagner deux, trois ou quatre titres d’affilée et entrer dans l’histoire.
De la Fuente vous a gardé en permanence, vous avez toujours été un élément permanent avec lui depuis les équipes de jeunes.
Je lui en suis très reconnaissant, mais j’ai la responsabilité de lui rendre sa confiance sur le terrain. Maintenant, il me demande de marquer plus de buts, de m’encourager à tirer de l’extérieur de la surface.
Le but n’est pas l’un de mes traits de caractère, mais j’ai eu la chance de marquer lors des derniers matches. Petit à petit, j’espère marquer davantage, car c’est important pour moi et pour l’équipe.
Vous aviez Mbappé comme coéquipier au PSG, qu’est-ce que cela signifie de le perdre ?
C’est une perte importante car c’est l’un des meilleurs joueurs du monde. C’est aussi important pour le vestiaire parce que c’est une personne formidable et un bon coéquipier, mais dans le football, il est normal que les joueurs viennent et partent.
Nous avons eu la chance de profiter de Mbappé pendant quelques années et maintenant d’autres joueurs sont venus au PSG. Je pense que nous avons une équipe jeune et pleine d’avenir.
Pensez-vous que Mbappé pourra atteindre les 50 buts, l’objectif qu’il s’est fixé pour sa saison à Madrid ?
Il a la capacité et les conditions pour le faire. C’est l’un des meilleurs au monde et il est clair qu’il marque toujours des buts. Je ne sais pas s’il finira par marquer 50 buts cette saison ou la prochaine, mais je pense qu’il y arrivera, sans aucun doute.
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