🎙️ Exclusif - Xavi Simons : "Je peux jouer à tous les postes" | OneFootball

En exclusivité pour OneFootball, Xavi Simons a évoqué sa fulgurante ascension dans le monde professionnel. Le joyau du Paris Saint-Germain, qui fait les beaux jours de Leipzig en prêt, nous a accordé un entretien lors d'un évènement Puma. À cœur ouvert.

Tu joues à Leipzig depuis environ quatre mois. Ta valeur marchande a explosé, tu es devenu un joueur clé au sein d'une équipe de Ligue des Champions et tu évolues dans l'un des meilleurs championnats. Es-tu comblé ?

Je profite de mon passage ici, j'aime jouer avec mes coéquipiers et disputer des matchs tous les deux jours. C'est vraiment bien, c'est pourquoi je suis ici.

T'attendais-tu à une évolution aussi rapide ?

Je suis un joueur qui s'adapte très vite aux nouvelles situations. Personnellement, je m'y attendais. Peut-être que certains sont surpris, mais je trouve que c'est la meilleure façon d'aborder les choses.

En regardant tes statistiques, on voit que tu as déjà délivré trois passes décisives à Loïs Openda, ce qui vous place en tête du championnat dans cette catégorie (chiffres arrêtés le 10 novembre 2023). Est-ce une coïncidence ou as-tu une relation particulière avec lui sur le terrain ?

Nous avons un très bon groupe francophone dans l'équipe. Avec Loïs, c'est particulièrement facile de se trouver sur le terrain. C'est un joueur rapide qui peut concrétiser les passes que je lui donne. Nous aimons vraiment jouer ensemble.

À 20 ans, vous connaissez beaucoup de styles de jeu différents : Barcelone, le PSG, le PSV Eindhoven et maintenant Leipzig. Comment cela a-t-il impacté ta progression ?

Chaque équipe m'a apporté beaucoup de choses. Ce sont des philosophies et des styles de jeu différents. J'étais très jeune à Barcelone et j'ai découvert le monde professionnel à Paris. Ensuite, je suis allé à Eindhoven et à Leipzig pour me révéler aux yeux du monde. Maintenant, je joue au plus haut niveau. Le fait de jouer deux fois par semaine m'aide à m'améliorer. Idem en l'équipe nationale. C'est un rêve devenu réalité.

Plusieurs footballeurs ont du mal à s'adapter au sein d'une nouvelle équipe/championnat. En revanche, vous avez vite trouvé vos marques au PSV et à Leipzig. Qu'est-ce qui l'explique ? As-tu une capacité d'adaptation plus élevée que la moyenne ?

C'est mon caractère. Je cherche à m'imprégner très vite du système de l'équipe et des joueurs. Cela m'a beaucoup aidé. Évidemment, je sais m'exprimer en plusieurs langues et cela m'a aussi facilité la tâche.

Le même constat avec vos postes sur le terrain. Tu as évolué sur l'aile gauche, l'aile droite, le milieu axial et même parfois comme attaquant. Où te sens-tu le plus à l'aise ?

J'ai fait ma formation au milieu de terrain, c'est donc le poste que j'affectionne le plus. Au PSV, j'ai joué sur les deux ailes et ça m'a aussi plu. J'aime provoquer mes vis-à-vis en un contre un, marquer des buts et faire des passes décisives. Je dirais que je peux jouer à tous les postes.

Tu as déjà vécu dans quatre pays et tu parles quatre langues. Comment ces expériences ont-elles façonné ?

À la maison, notre culture a toujours été néerlandaise ou néerlandaise/surinamaise. J'ai vécu en Espagne et en France. Ce sont des cultures différentes. Le fait de pouvoir être ici et d'apprendre l'allemand est positif pour moi, dans la vie de tous les jours.

Quel est ton niveau de progression en allemand ?

Je comprends un petit peu. Je comprends ce que dit notre coach et j'apprends un peu plus chaque jour, rien qu'en écoutant mes coéquipiers communiquer. Et bien sûr, je prends des cours de langue.

Tu es en train de renforcer ton statut en tant qu'international néerlandais. Quelles différences vois-tu entre jouer en sélection et jouer en club ?

En club, tu as les meilleurs automatismes avec tes coéquipiers. Comment ils réfléchissent, comment ils bougent... En équipe nationale, tu n'as qu'une ou deux semaines pour te familiariser avec tes partenaires. Évidemment, c'est plus compliqué, mais il faut s'adapter et je sais que je dois aussi m'améliorer en équipe nationale.

Marco Rose a récemment déclaré qu'il devra peut-être bientôt t'accorder une période de repos parce que tu joues beaucoup. C'est la première fois que tu joues autant. Penses-tu au défi que cela représente ?

Au PSV, j'avais joué presque tous les matchs de la saison. Je suis quelqu'un qui peut jouer un match, bien me régénérer, puis jouer un autre match deux jours plus tard avec 90 minutes dans les jambes. Je comprends ce que dit l'entraîneur. Parfois, il veut me protéger mais cela ne tenait qu'à moi, je jouerais tous les matchs.

Nous sommes ici à un événement organisé par Puma. Quelle est l'importance des crampons dans ton quotidien de footballeur ? Quel est l'impact sur ton style de jeu et sur ta fraîcheur sur le terrain malgré l'enchaînement des matches ?

Bien sûr, être à l'aise dans mes crampons est vraiment important pour moi. J'ai beaucoup échangé à ce sujet avec les représentants de Puma, nous avons fait quelques retouches et maintenant je me sens vraiment à l'aise. J'ai aimé jouer avec la paire Puma King et c'est un plaisir de jouer avec ces nouveaux crampons désormais.

Qu'espères-tu réaliser dans ta carrière ?

Je veux tout gagner, je veux réaliser tout mon potentiel. Je veux continuer à évoluer au plus haut niveau pendant de nombreuses années et me battre pour remporter les plus grands trophées. C'est mon objectif principal.

Cette interview a été réalisée en partenariat avec Puma.