🎙️ Exclusif - Kai Havertz : “Les stats n’ont aucune importance pour moi” | OneFootball

🎙️ Exclusif - Kai Havertz : “Les stats n’ont aucune importance pour moi” | OneFootball

Icon: OneFootball

OneFootball

Jibril Diop·4 janvier 2024

🎙️ Exclusif - Kai Havertz : “Les stats n’ont aucune importance pour moi”

Image de l'article :🎙️ Exclusif - Kai Havertz : “Les stats n’ont aucune importance pour moi”

Le flegmatique Kai Havertz sort de sa réserve. En exclusivité pour OneFootball, l’artificier allemand a évoqué sa période d’adaptation à Arsenal. Dans l’intimité d’une boutique Puma, il n’a éludé aucun sujet.

Ce navigateur n'est pas pris en charge, veuillez en utiliser un autre ou installer l'application.

video-poster

Tu n’as que 24 ans, mais tu es devenu footballeur en Bundesliga alors tu étais encore écolier. Cela fait maintenant sept ans que tu joues au plus haut niveau. Tu ne te sens pas un peu vieux ?


Vidéos OneFootball


Pour être honnête, oui un peu. Surtout quand on voit à quel point les joueurs qui intègrent l’équipe nationale et Arsenal sont jeunes. Mais évidemment, je suis moi-même très jeune et j’ai encore de nombreuses années devant moi. Je me sens parfois vieux, mais ce n’est pas une mauvaise chose.

Image de l'article :🎙️ Exclusif - Kai Havertz : “Les stats n’ont aucune importance pour moi”

Comment as-tu évolué en tant que footballeur depuis tes années à l’académie ?

Lors des premières années en pro, on ne se soucie de rien, on a toujours l’esprit clair. La pression devient de plus en plus forte avec le temps. Il faut apprendre à gérer ça. J’ai quand même essayé de ne pas trop changer mon style de jeu et de rester fidèle à moi-même. C’est important pour moi.


Il y a eu quelques débats dans les médias au cours des dernières semaines sur ton poste de prédilection. Tu as dit récemment que ton positionnement  tactique n’était pas vraiment important à tes yeux. Qu’est-ce qui compte le plus pour toi pour exceller sur le terrain ?

J’ai travaillé avec tellement d’entraîneurs et donc différents styles ou philosophies de jeu. Je me sens plus à l’aise dans une équipe qui a la possession du ballon. Je veux juste avoir les meilleurs atouts autour de moi pour pouvoir produire le meilleur football. En ce qui concerne le positionnement, je suis juste un joueur qui est à l’aise n’importe où sur le terrain, ce qui est à la fois une bénédiction et une malédiction. D’une part, je peux jouer n’importe où. D’autre part, je dois parfois boucher des trous. Désormais, j’accepte ce rôle.


Tu es un mélange entre buteur et meneur de jeu. Que préfères-tu personnellement : inscrire dix buts sur une saison ou délivrer 15 passes décisives ?

Célébrer un but avec les supporters et les coéquipiers est toujours le meilleur sentiment, mais les statistiques n’ont absolument aucune importance pour moi. En général, ceux qui vous jugent en se basant sur les stats n’ont pas vu les matches du tout et ils se contentent simplement de savoir si vous avez marqué un but ou délivré une passe décisive. En tant que joueur offensif, ne pas être impliqué dans un but ne signifie pas nécessairement que vous avez mal joué.


Y a-t-il un type de joueur en particulier qui s’épanouit grâce à ton style de jeu ?

À Arsenal, par exemple, nous avons d’excellents ailiers, Bukayo Saka et Gabriel Martinelli, qui sont tellement forts qu’on peut simplement leur donner le ballon durant des phases de jeu délicates et ils créeront quelque chose. C’est toujours bénéfique.


Petit détour en équipe nationale. As-tu un coéquipier dans le secteur offensif avec lequel tu as de très bons automatismes ?

Je citerais Julian Brandt. J’ai une très bonne complémentarité avec lui. Leroy Sané rend aussi les choses faciles. Sa vitesse lui permet d’aller chercher tous les ballons.


Quel est-ton objectif pour l’avenir ?

Être un joueur régulier et constant de l’équipe nationale. À l’Euro 2020 et durant les éliminatoires, j’y étais parvenu. Depuis un an ou deux, il y a un peu plus de turnover. Désormais, mon objectif est que le sélectionneur me veuille sur le terrain à chaque match.


Après avoir quitté Chelsea pour Arsenal, ta signature chez Puma marque un autre changement majeur pour toi. Tu portes des crampons flambant neufs. Comment se passe cette transition avec une nouvelle paire ?

La paire est très confortable et c’est le plus important. Elle fournit beaucoup d’adhérence sur le terrain, même dans la conduite de balle. Le look est plutôt plaisant donc je suis comblé.


Es-tu plus nerveux que d’habitude avant de jouer ton premier match avec une nouvelle paire ?

Je ne dirais pas que je suis nerveux, mais c’est un gros changement car les crampons et le ballon sont les paramètres les plus importants pour un footballeur. Lorsque vous baissez les yeux et que portez une nouvelle marque, c’est une sensation particulière. J’ai pu m’habituer très vite à la nouvelle chaussure et j’en suis ravi.

Interview a été réalisée en partenariat avec Puma.