🚹 EXCLU : son dĂ©part en Allemagne, le match face au Barça, les Bleus... Ndicka se livre | OneFootball

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·1 juillet 2022

🚹 EXCLU : son dĂ©part en Allemagne, le match face au Barça, les Bleus... Ndicka se livre

Image de l'article :🚹 EXCLU : son dĂ©part en Allemagne, le match face au Barça, les Bleus... Ndicka se livre

Evan Ndicka, le défenseur central de l'Eintracht Francfort, se livre dans une interview accordée à Onze Mondial.

Il fait partie des grands espoirs français au poste de dĂ©fenseur central, Evan Ndicka qui brille avec l'Eintracht Francfort s'est confiĂ© dans les colonnes de Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne. L'occasion d'Ă©voquer son parcours en club et ses rĂȘves d'Ă©quipe de France. Morceaux choisis.


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Ses débuts à Auxerre

« Je suis quand mĂȘme restĂ© six ans Ă  l’AJA. J’ai jouĂ© mon premier match Ă  17 ans. Ça veut dire que j’ai bien bossĂ©. (
) Je me souviens d’un match Auxerre - Saint-Étienne en U17, c’était le premier contre le deuxiĂšme. On avait gagnĂ© 5-3. On dort, et au rĂ©veil, le jour du match, je sens la pression, la tension, c’était tout calme. Et en tant que capitaine, j’ai dit : « Oh les gars, ce n’est qu’un match ». Du coup, j’ai pris une enceinte et j’ai mis de la techno dans le vestiaire, tout le monde s’est mis Ă  danser et sauter (rires). Et on les a frappĂ©s 5-3, normal. »

Son départ en Allemagne

« J’étais sĂ»r de moi ! Quand j’y repense, je me dis : « Tu Ă©tais inconscient Ă  l’époque ». J’étais tellement sĂ»r de moi que je pensais que rien ne pouvait m’arriver. J’avais 17 ans, j’avais confiance en moi, sans m’en rendre compte. Quand j’entrais dans le vestiaire, je regardais tout le monde et dans ma tĂȘte, je me disais : « Vous pouvez ĂȘtre les meilleurs du monde, je vais jouer ! ». J’avais cette mentalitĂ© Ă  seulement 17 ans. J’étais inconscient, fougueux. Tout ça se passait dans ma tĂȘte. Je ne sais pas d’oĂč je sortais cette confiance. J’étais trop dĂ©terminĂ© dans ma tĂȘte. »

Le match face au Barça

« Il y avait une pression de malade, le stade Ă©tait plein Ă  craquer, il y avait 100 000 personnes. Mais tu sais, mon objectif n’était mĂȘme pas de gagner le match. Je ne voulais qu’une chose : quitter ma chambre d’hĂŽtel en tant qu’homme et retrouver cette mĂȘme chambre en tant qu’homme. Je voulais entrer sur le terrain, jouer mon football et bien dormir. Ça peut paraĂźtre Ă©goĂŻste ce que je vais dire, mais si on avait rĂ©ussi une belle performance sans personnellement jouer mon football, j’aurais Ă©tĂ© gĂȘnĂ©. Je veux tout le temps montrer mon meilleur visage et rendre de bonnes copies. »

Un avenir en Ă©quipe de France

« Ça fait plaisir qu’on Ă©voque mon nom. Ça prouve que je travaille plutĂŽt bien. Les choses viendront naturellement. Il y a d’autres joueurs appelĂ©s Ă  mon poste et je ne vois pas ça comme une concurrence. J’ai cĂŽtoyĂ© certains joueurs au sein des sĂ©lections de jeunes, et franchement, je suis content pour eux. Ça aurait pu ĂȘtre moi, aujourd’hui, c’est eux. L’équipe de France n’est pas une obsession, c’est un objectif, et il est dans un coin de ma tĂȘte. Je ne me pollue pas l’esprit avec ça. Être appelĂ© en sĂ©lection, ce n’est que du bonheur. »

Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Evan Ndicka, défenseur central de l'Eintracht Francfort, dans les colonnes de Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.

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