Exclu / Alain Griezmann: « Je n’ai pas peur pour mon fils » | OneFootball

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Barca Inside

·21 juillet 2019

Exclu / Alain Griezmann: « Je n’ai pas peur pour mon fils »

Image de l'article :Exclu /  Alain Griezmann: « Je n’ai pas peur pour mon fils »

Antoine Griezmann fera ses grands débuts sous les couleurs du F.C. Barcelone mardi en amical contre Chelsea lors de la Rakuten Cup qui se dispute au Japon (12h30 CET). Son père, qui se confie en exclusivité à Barça Inside, est confiant.

« Ne vous inquiétez pas j’ai promis ». Prévue au lendemain de la présentation de son fils au Camp Nou, l’interview qu’a accordé Alain Griezmann à Barça Inside a été repoussée de quelques jours. Et ce pour une bonne cause: le papa du nouvel attaquant du F.C. Barcelone préparait ses vacances en Grèce. C’est d’ailleurs depuis son lieu de villégiature qu’il est revenu, sans langue de bois sur la signature de son fils au Barça et l’avenir du nouveau 17 blaugrana.


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« Antoine a appris de ses erreurs »

Qu’avez-vous ressenti lors de la présentation de votre fils au F.C. Barcelone?C’était l’apothéose (silence). Barcelone c’est le top du top. Je suis le Barça depuis les années Cruyff, Stoitchkov, et tous les grands joueurs passés par là. C’est une identité footbalistique impressionnante. C’est gigantesque, fantastique. Il n’y a pas de mots pour décrire ce que je ressens.

Vous étiez stressé ou confiant avant sa signature? J’étais très stressé car il n’y a jamais de certitudes dans le football. Ce fut un vrai soulagement (il souffle) quand il a signé. Je me suis dit « Enfin! » car depuis le début (du transfert NDLR) c’était compliqué.

Avez-vous eu le temps d’en profiter en famille?C’est très difficile d’en profiter. Moi de mon côté je n’ai pas encore réalisé. On est arrivé le samedi. Le dimanche Antoine a fait des photos, des interviews… Je pense que je m’en rendrai compte quand je le verrai disputer un match sous les couleurs du Barça, même si je ne suis que devant mon téléviseur.

Vous qui étiez éducateur, que représente pour vous le Barça ?Du collectif, du football. C’est Messi, le meilleur joueur du monde, qui pense aux autres, qui fait des passes décisives, qui laisse des pénaltys à ses coéquipiers. C’est magnifique à voir de jouer

Avez-vous peur de l’accueil que votre fils pourrait recevoir des socio du Barça, la plupart remontés après son documentaire et sa décision de rester à l’Atletico l’an dernier?Je n’ai pas peur, car comme dit Antoine c’est sur le terrain que cela se joue. Il a appris de ses erreurs, il le sait, mais c’est sur la pelouse que tout se décidera.

« A la maison, c’est Antoine. On le recadre si besoin »

Vous avez déploré cette année que votre fils ne soit pas reconnu à sa juste valeur en France. Vous pensez que sa signature au Barça va améliorer la perception que les Français ont de lui?Antoine est parti à 14 ans de la maison. L’Espagne est le pays qui l’a accueilli pour jouer au foot. A partir du moment où il est reconnu là-bas, c’est l’essentiel. En France il évolue uniquement en sélection. Un joueur qui joue en France a plus de chances d’y être reconnu. On ne peut pas plaire à tout le monde, c’est comme ça.

Quel a été le moment le plus dur pour vous durant la carrière de votre fils?La séparation, quand il est parti à 14 ans. J’entrainais mon fils et du jour au lendemain ce n’était plus le cas. En plus Mâcon (de là où la famille Griezmann est originaire NDLR) est à 900 kilomètres de Saint Sebastien. Il n’y avait pas l’avion. On descendait en voiture le voir. Ça a été une décision difficile à prendre, d’autant que dans ces cas là on a aucune certitude.

Est-ce difficile de gérer une famille quand l’un des enfants comme Antoine est une star?Pas du tout. C’est une très grande fierté et c’est très facile de gérer Antoine au sein de la famille. A Mâcon on n’est pas embêté du tout. On sait qu’on a un fils qui est une star et on s’y est adapté. Après on est des gens comme tout le monde. Quand il vient à Macon c’est notre fils, c’est Antoine. Ce n’est ni l’international, si le joueur du F.C. Barcelone. Comme dans n’importe quelle famille, s’il faut le recadrer, on le recadre.

« Les trains passent plusieurs fois? Je lui dis depuis la Real Sociedad »

Depuis quand lui répétez-vous que les trains passent plusieurs fois? Je l’ai souvent dit. Quand il est parti à la Real Sociedad au début – alors qu’aucun club français ne voulait l’intégrer à son centre de formation NDLR. Après le Barça… Quand il a fait son choix l’an dernier, moi j’étais à 200% pour qu’il signe au Barça. Mais c’est sa décision, c’est lui le professionnel.

Enfin vous aimez partager sur Instagram les restaurants que vous aimez. Vous avez déjà une bonne adresse à Barcelone?Aucune car je ne connais pas du tout Barcelone. Je serai ravie d’en découvrir bientôt. Et si vous avez des adresses, je suis preneur!

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