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·28 juillet 2023

ex-RC Lens – Geoffrey Kondogbia : « Mes fondations ont été posées à Lens »

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Parti du RC Lens en 2012, Geoffrey Kondogbia revient, un peu moins de dix ans après, en France en signant à Marseille. Le milieu de 30 ans a évoqué sa formation à Lens, prépondérante, son apprentissage à l’étranger et la façon dont il appréhende le retour dans son pays natal.

L’OM, un choix réfléchi

Les supporters lensois avaient perdu de vue l’enfant du club avant même que celui-ci ne devienne véritablement adulte. Arrivé à l’âge de 11 ans au RC Lens, Geoffrey Kondogbia quittait le club artésien à seulement 19 ans. Direction le FC Séville, « la découverte du très haut niveau à l’époque du grand Barcelone, du grand Real » et avec la concurrence féroce des Rakitic, Hedwiges et autres Medel dans l’entrejeu andalou. Dans un long entretien à nos confrères de L’Équipe où il a développé sa pensée, le champion du monde des moins de 20 ans de 2013 avec les Bleuets, depuis devenu international centrafricain (11 sélections), est notamment revenu sur ce que lui a apporté le RC Lens et son retour en France, huit ans après son aventure monégasque (2013-2015).


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Après six dernières saisons passées à Valence (2017-2020) et l’Atlético de Madrid (2020-2023), Geoffrey Kondogbia a choisi l’Olympique de Marseille pour aborder sa carrière de trentenaire. « Je n’ai pas pris ma décision par rapport au pays mais plutôt par rapport au club. Ce qui m’a attiré, c’est l’OM », assure-t-il. Celui qui est également international français (5 sélections) avait même l’opportunité de découvrir un quatrième pays, l’Angleterre, qui aurait pu convenir à ses qualités de projection. Mais le club phocéen a eu le dernier mot grâce à quelques arguments de poids : « la passion de ce club, de cette ville » et la possibilité d’évoluer dans « une équipe compétitive ».

Le RC Lens, base de tout

À Marseille, le milieu centrafricain retrouvera également Marcelino, son entraîneur à Valence de 2017 à 2019. Un technicien « franc, direct », « très humain », « très exigeant » et avec des « idées de jeu très claires ». À l’image d’un Diego Simeone, son coach à l’Atlético de Madrid, qui a marqué l’ancien Lensois. « Cholo, l’énergie qu’il dégage, c’est incroyable, décrit Geoffrey Kondogbia. C’est un bousillé du foot, on le voit dans sa façon de vivre le match sur son banc de touche. Mais tactiquement aussi, il est très fort. » Au-delà de ces deux-là, côtoyés en Espagne, les Italiens Claudio Ranieri (AS Monaco) et Roberto Mancini (Inter Milan) ont forgé le jeune Geoffrey Kondogbia, en plein développement à l’époque même si le principal intéressé pense qu’il lui « reste encore des années d’apprentissage, même si j’ai 30 ans ».

Depuis 2012 et son départ du RC Lens, le temps est passé et celui qui a sillonné quelques-uns des plus grands clubs espagnols (Séville, Valence, Atlético de Madrid), français (AS Monaco) et italiens (Inter Milan) depuis plus d’une décennie a logiquement bien changé. « Je suis plus armé, je suis un joueur plus construit, affirme-t-il. Disons, que les fondations ont été posées à Lens dès le centre de formation. Ensuite, je me suis construit comme une maison, en fait, le sol, puis les murs, le toit. Aujourd’hui, je connais ma maison, je sais où est ma chambre, ma cuisine, quand il faut faire des travaux, je sais ce qu’il faut faire. » Sa maison lensoise, celle où il s’est bâti avant de quitter le cocon sang et or, Geoffrey Kondogbia la retrouvera le 12 novembre prochain en Ligue 1, à Bollaert, avec l’Olympique de Marseille. Des retrouvailles qui pourraient être fortes en émotion.

Enzo PAILOT

Crédits photo : Alvaro Medranda/Icon Sport

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