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·29 juillet 2023

ex-LOSC : que devient Yves Bissouma ?

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Yves Bissouma est resté deux saisons et demie dans le Nord. Arrivé de l’AS Real Bamako en mars 2016, l’international malien s’est envolé vers l’Angleterre et Brighton au mercato estival de 2018. Il évolue aujourd’hui du côté de Londres, à Tottenham.

Yves Bissouma, le LOSC comme première européenne

Lui pour le coup n’a pas fait toute sa carrière en France, contrairement à beaucoup de profils de la série « que devient ». Yves Bissouma a 26 ans aujourd’hui, et est plutôt bien installé en Angleterre, lui qui était arrivé au LOSC à l’âge de 19 ans. L’international malien laissera sans doute un bon souvenir de son passage aux supporters lillois, lui qui est simplement parti pour un meilleur championnat, la Premier League. Très prometteur déjà à son âge, nul doute que le milieu de terrain gardera une bonne image du LOSC. Pour cause, son aventure s’est plutôt très bien passé. De plus, il s’agissait là de sa première expérience européenne, loin de son pays natal, la Côte d’Ivoire. Le natif d’Issia a choisi le Mali, et son premier club professionnel a d’ailleurs été l’AS Real Bamako. C’est d’ailleurs ce club qu’il a quitté pour rejoindre la France, et le Nord.


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Arrivé au cours de l’exercice 2015/2016, l’international malien aurait dû s’acclimater rapidement. Sauf qu’il n’a pas joué un seul match, et a dû attendre le début de la saison suivante pour enfin enfiler la tunique rouge. Pour sa première vraie saison avec les Dogues, le milieu axial a fait son apparition au cours de vingt-trois rencontres. Yves Bissouma n’a été titularisé que cinq fois, seul ombre au tableau pour cette première. Il est normal pour un jeune joueur qui découvre le haut niveau de prendre son temps. Et justement, il n’en a pas pris beaucoup, puisque le Malien a brillé dès sa deuxième saison au LOSC. Quinze titularisations, huit rentrées en jeu, et une fin de saison en apothéose, où Bissouma a montré toute l’étendue de son talent. De quoi sceller définitivement son départ vers plus grand : l’Angleterre.

Quatre saisons à Brighton, puis départ à Tottenham

Ayant envie de plus, Yves Bissouma s’est tourné vers le meilleur championnat du monde, la Premier League. Il y a rejoint un club qui n’est pas un cador, mais une équipe de Brighton qui est souvent parmi les plus intéressantes dans le jeu. Parfait pour le Malien, afin de se frotter au très haut niveau, sans pour autant avoir constamment la pression du besoin de trophées. Sa première saisons s’est plutôt bien passé, puisqu’il a été titularisé a dix-sept reprises, et est apparu près d’une trentaine de fois sur la feuille de matchs chez les « Seagulls ». Très encourageant pour une première saison dans l’élite du football anglais. La saison suivante est délicate à juger, puisqu’elle a été tronquée, de par la crise du COVID-19. L’international malien a tout de même joué plus de vingt matchs en championnat.

La révélation s’est opéré la saison suivante, lors de l’exercice 2020/2021. Yves Bissouma n’a quasiment pas loupé un match en championnat, en étant systématiquement titulaire, le tout en livrant des prestations toujours jugées dans le vert par les analystes. Un rêve éveillé pour le natif d’Issia, à 25 ans. Malgré une saison suivante un peu plus compliquée, avec vingt-cinq matchs débutés en Premier League (tout est relatif), ses performances régulières depuis quelques années lui ont donné le droit de rêver encore plus grand : rejoindre un cador d’Angleterre. Le milieu axial a rejoint les Spurs de Tottenham pour un peu moins de 30 millions d’euros, à l’été 2022. De quoi découvrir un nouvel aspect fantastique de la carrière de footballeur : les soirées européennes. Et en Ligue des Champions, s’il vous plaît !

Cet exercice 2022/2023 a été relativement compliqué pour Yves Bissouma. Sa première saison dans une top équipe anglaise s’est soldée par une élimination précoce en Ligue des Champions, et seulement dix titularisations en championnat. Pas d’inquiétude, c’est la première, et nul doute que l’ancien Lillois aura à cœur de faire mieux la saison prochaine.

Rémi COUIC

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