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·15 juin 2024
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·15 juin 2024
Alors qu'elle perdait 3-0 face à l'Espagne, la Croatie a cru sauver son honneur en marquant en fin de match par l'intermédiaire de Bruno Petkovitc. Mais le but a été refusé. Explication.
Incompréhension à Berlin. Alors que Croates et Espagnoles s'affrontaient depuis 78 minutes, le milieu de Manchester City Rodri a fait faute dans sa surface sur Bruno Petkovic. Ce dernier s'est chargé de tirer le pénalty qu'il avait lui-même obtenu. Mais Unai Simón, le portier de la Roja, est parvenu a repousser la tentative de l'avant-centre du Dinamo Zagreb. Pas pour très longtemps, puisque le ballon est tout de suite revenu dans les pieds d'Ivan Perišić. L'ancien Interiste, depuis le côté gauche, a alors remis le ballon à son partenaire, resté dans la surface après son son échec.
Ce dernier a cette fois-ci marqué, redonnant un peu d'espoir à sa sélection qui était alors menée 3-0. Mais l'arbitre du match, M. Oliver, a rapidement refroidi les rêves de folle remontée croate. Sur le coup, personne n'a vraiment compris pourquoi le but avait été annulé. Pourtant la raison est plutôt simple. L'Équipe explique que l'arbitre anglais et ses assistants à la VAR ont utilisé "l'article 14.2 des lois du jeu instaurées l'International Association Board (IFAB)". Cette loi peu connue concerne un présupposé avantage dont un joueur aurait bénéficié grâce à un "empiètement" dans la surface adverse au moment d'un pénalty.
"Un coéquipier du tireur sera pénalisé en cas d'empiètement uniquement si : le joueur qui l'a commis joue le ballon ou le dispute à un adversaire puis marque un but, tente de marquer un but ou procure une occasion de but. L'arbitre interrompt le jeu et le fait reprendre par un coup franc indirect si le ballon ne pénètre pas dans le but."
Ici, c'est Ivan Perišić qui est coupable d'être entré prématurément dans la surface de réparation alors que Bruno Petković n'avait pas encore tiré dans le ballon. Ce temps d'avance lui a permis d'être le premier à récupérer le ballon. L'arbitre l'a donc logiquement sanctionné.
Dura lex sed lex (la loi est dure, mais c'est la loi) sera t-on tenté de dire aux Croates, désormais en fâcheuse posture dans le groupe B de l'Euro 2024.