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·17 mai 2024

Et si notre sentinelle s’appelait Gabriel Barès ?

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Il est arrivé au MHSC il y a deux ans et demi, mais n’a toujours pas revêtu la tunique de l’équipe première : Gabriel Barès reste à ce jour un quasi inconnu pour les supporters pailladins.

Prêté successivement à Thoune, en Challenge League (D2 suisse), puis à Concarneau, en Ligue 2, le jeune international espoir suisse (23 ans) tente de faire son trou dans le monde professionnel.Tandis que du côté de Montpellier, l’absence d’une sentinelle est souvent déplorée, le joueur que nous recherchons ne serait-il pas tout simplement déjà sous contrat ? Élancé (1,87 m) et élégant, excellent relanceur avec une belle vision du jeu, le milieu de terrain défensif semble, à force de se frotter aux rugueuses équipes de L2, avoir aussi gagné en abnégation, à défaut d’avoir pris beaucoup de muscle.


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Suffisant pour prétendre à jouer au niveau supérieur ? La déception et la frustration engendrées chez les supporters et le staff par les difficultés que rencontre Léo Leroy pour s’acclimater à l’élite peuvent éveiller un scepticisme bien compréhensible. En effet, sans être le top européen, la Ligue 1 est malgré tout un championnat exigeant qui nécessite beaucoup plus de rapidité, de roublardise, de vitesse d’exécution et de capacité à répéter les efforts que son antichambre, la Ligue 2.

Toutefois, il semblerait dommage de s’interdire d’essayer un joueur déjà sous contrat, car si c’est un véritable embouteillage de joueurs profilés 8 dans le vestiaire (Ferri, Fayad, Delaye, voire Chotard et Savanier), nul autre élément de notre effectif ne possède les mêmes caractéristiques que le natif de Lausanne : sa taille, son pied gauche et son positionnement naturel devant la défense font de lui un footballeur à part à Montpellier.

Pour ne rien gâcher, le joueur formé à Vaud dispose en outre d’un pied gauche de velours, loué par ses entraîneurs successifs, notamment pour sa capacité à renverser le jeu ainsi que pour les coups de pied arrêtés. Une arme supplémentaire pour déstabiliser l’adversaire, là où le pied droit magique de Téji Savanier apparaît comme la seule option à ce jour.

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Photo by Alexandre DimouAlexpressIcon Sport

Malgré tous ces atouts, un certain nombre d’interrogations émergent légitimement.

Un œil sur le tableau détaillé de la saison, tout d’abord, suffit pour réaliser que Barès avait perdu sa place de titulaire du côté des Thoniers en janvier et février et qu’il n’était pas retenu lors du dernier match voyant la victoire de son équipe contre Bordeaux, la première depuis février pour Concarneau (officiellement relégué en National 1).

Autre bémol, la capacité à courir : son coach en Bretagne, Stéphane Le Mignan, déclarait que « la course, ça n’est pas son domaine le plus flagrant. Il doit encore progresser dans ce domaine-là ». Lorsqu’on observe les courses à répétition de Joris Chotard pour arracher les ballons aux adversaires et redescendre prêter main forte dans la surface, par exemple, il ne fait aucun doute qu’il faudrait s’attendre à tout à fait autre chose de la part de l’Helvète.

Enfin, cela peut être positif comme négatif : Gabriel Barès est un affectif. On se rappelle que Bertrand Queneutte rapportait que le Suisse aurait mal vécu sa situation de réserviste et aurait été rapidement boudeur, peu après son arrivée en 2022. Une attitude qu’aurait peu goûtée Olivier Dall’Oglio à l’époque. Une sensibilité confirmée par Ouest France cette saison, qui précise que « l’ex-joueur de Lausanne marche volontiers à l’affect. Un terme qui revient comme un boomerang […] quand le joueur est invité à retracer son parcours », notamment quand il était « en galère à Montpellier ». Pour rappel, son départ de Lausanne Sport s’était également mal passé (il avait été mis à l’écart et poussé vers la sortie, ce qu’il avait déploré publiquement).

Alors, Barès devant la défense, bonne ou mauvaise idée ? Le garçon, né de parents français (d’une mère corse et d’un père catalan qui a défendu les couleurs des Dragons de Perpignan en rugby à XIII), et qui aura 24 ans cet été, restera-t-il dans le pays de ses aïeux, et si oui, du côté du MHSC ? Ou bien devra-t-il aller voir ailleurs ? Pour rappel, son contrat chez nous court jusqu’à l’été 2026.

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Crédits MHSC Foot

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