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Erwann Simon·12 décembre 2020

Et si... Guardiola entraînait MU, et Solskjaer City ? 👀

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À l’approche du derby mancunien entre United et City, une idée vient. Deux grosses équipes, dotés d’une multitude de profils et d’un fort potentiel : si on échangeait les entraîneurs de poste – à quoi ressemblerait le MU de Guardiola et le City de Solskjaer ?

Le Manchester United de Pep Guardiola

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Pour constituer sa ligne de défense haute, Guardiola relance d’abord Éric Bailly. Surtout, il fait de Harry Maguire une sorte de stoppeur chien fou, chargé de mettre la tête sur chaque duel aérien, y compris loin de sa zone. Une invention qui affole tous les apprentis tacticiens du football, qui crient au génie… jusqu’à ce qu’un triplé de têtes contre-son-camp de Maguire n’élimine United de la Ligue des champions contre un petit poucet.


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Au milieu, pour installer son jeu de position, Guardiola a l’idée folle d’aligner des joueurs de football. Si Nemanja Matic reste pour rendre quelques services en défense centrale, James McTominay est lui envoyé en prêt à Malte, ou au Kazakhstan, peu importe, du moment que c’est loin de Manchester.

Devant, Bruno Fernandes en faux neuf apporte encore plus de justesse technique, et permet aux flèches sur les côtés de rentrer vers l’intérieur. Rashford inscrit vingt-cinq buts dans cette configuration, Martial deux. Mais tape 23 fois le poteau et dribble 596 adversaires sans réussite au bout, ce qui lui vaut d’être considéré comme le meilleur joueur du monde par ses supporters.

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Le Manchester City d’Ole Gunnar Solskjaer

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Depuis quand un gardien doit savoir faire de belles relances ? Avec le vétéran Scott Carson aux cages à la place d’Ederson, fini les tralalas de hipster du foot, on est là pour boxer les ballons à l’ancienne, et faire des arrêts sur la ligne. Problème, pas sûr que ce dernier point soit très concluant non plus.

Les défenseurs les plus aptes au duel physique, deux milieux à vocation défensive, et voilà le socle posé pour un quatuor d’attaque tout tourné vers les espaces et les attaques rapides. Kevin De Bruyne retrouve la position de second attaquant qu’il occupait à Wolfsburg, et réalise une saison à 19 buts et 28 passes décisives. « Le tiki-taka, je m’en bats les c… », déclare-t-il en zone mixte après une victoire 1-0 en coupe contre une équipe de sixième division.

Malheureusement, l’équipe est très vite coupée en deux – Fernandinho doit finir les matches aidé d’une bouteille d’oxygène – et il n’y a pas de plan B. City alterne victoires 3-1 et défaites 5-2 et termine la saison neuvième. Les stars quittent l’équipe et Robinho et Tévez sont rappelés à l’aide. Le début d’un nouveau cycle.