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·12 juin 2021

Est-ce enfin la bonne année pour la Suisse à l’Euro ?

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Cet après-midi la Suisse entamera son 5ème Euro en affrontant le Pays de Galles. Vladimir Petkovic dirigera l’équipe de Suisse pour la 3ème compétition internationale successive. Doté d’un effectif solide avec plusieurs joueurs possédant une place importante dans leurs clubs, comme Freuler à l’Atalanta ou Xhaka à Arsenal, la Nati peut rêver d’atteindre enfin le stade des quarts de finale. Cependant, la Suisse se trouve dans un groupe relevé et homogène contenant l’Italie, la Turquie et les Pays de Galles. Il ne sera déjà pas tout simple de sortir de cette phase de poule. Néanmoins, une certaine confiance s’est installée au sein de l’effectif et l’envie d’impressionner l’Europe est bien là. Est-ce enfin l’année où la Suisse atteindra au moins les quarts de final d’un Euro ?

Des éliminatoires parsemés de quelques frayeurs

La Suisse se trouvait dans un groupe à sa portée où seuls les Danois et les Irlandais pouvaient l’inquiéter. C’est notamment contre le Danemark, dès le 2ème match, que la Suisse s’est mise à douter. Menant 3-0 à la 80ème minute de jeu, la Nati encaissa 3 buts en 10 minutes et concéda donc le match nul après une rencontre assez folle. Le match d’après, les Suisses ne prirent que 1 point en Irlande avant de perdre au Danemark un mois plus tard. Après ces frayeurs la Suisse déroula et se qualifiera en terminant première de son groupe devant les Danois.


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L’union fait la force

La Suisse axe son jeu principalement sur le collectif. Bien que plusieurs joueurs soient très à l’aise techniquement comme Embolo (Borussia Mönchengladbach), la Nati ne possède pas spécialement un joueur qui se démarque grâce à son individualité. Elle peut miser sur des joueurs à caractère défensifs, comme Schär (Newcastle) ou Rodriguez (Torino) afin de délivrer d’importantes passes. Au niveau de la défense, l’équipe compte particulièrement sur le très solide Manuel Akanji (Borussia Dortmund). De l’autre côté du terrain, Haris Seferovic (Benfica) semble bénéficier des clés afin de faire trembler les filets adverses. Parfois critiqué, Seferovic se montre souvent décisif comme le prouve sa saison avec Benfica. Xhaka (Arsenal), Freuler (Atalanta) et Shaqiri (Liverpool) sont les fers de lance du milieu helvétique. Leur envie incessante de victoire apporte très souvent de bons points à l’équipe nationale.

Vladimir Petkovic fait jouer le plus souvent des joueurs ayant un temps de jeu important en club. Cependant, des joueurs comme Xherdan Shaqiri ou encore Ricardo Rodriguez ont de très grandes chances d’être sur le terrain. Malgré le fait qu’ils ne jouent que peu souvent avec leur club respectif, ils apportent un plus en équipe nationale notamment grâce à leur grande expérience des compétitions internationales.

De plus, l’équipe de Suisse ne possède aucune « star », aucun joueur n’est irremplaçable. Chacun se bat pour garder sa place et cela offre encore plus de combativité au sein de l’équipe. Malgré cela, il règne une bonne ambiance au sein de l’équipe et aucune tension entre joueurs n’a pour l’heure été détecté. Tout cela, peut donc rendre la Suisse très dangereuse et la pousser loin dans le tournoi.

Le XI type

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Un pays diversifié mais derrière son équipe nationale

La Suisse est un carrefour situé en plein au milieu du continent européen. Plus de 8 millions de personnes habitent dans ce petit pays. Parmi eux, on compte 25% d’étranger. La Suisse est donc un pays multiculturel et très diversifié. La population d’origine italienne et turque, deux nations du groupe de la Suisse, est très importante. Les matchs sont donc très suivis et l’ambiance est bon enfant malgré la grandeur de ces diasporas. La population étrangère suit aussi souvent l’équipe suisse. Dans ce contexte particulier, l’Euro occupe une place très importante en Suisse où les klaxons résonnent presque chaque soir quand le Portugal, l’Italie, l’Espagne ou même la Nati remporte un match. Les bars dotés d’écrans géants font le plein et les gens de toutes origines se réunissent pour parler du sport au ballon rond.

L’équipe de Suisse reste très suivie et appréciée par la population qui a une réputation de bonne vivante et respectueuse.

Le pronostic

Chaque Euro, nous, les Suisses, rêvons de créer des miracles durant la compétition. Malheureusement, nous sommes souvent déçus comme à l’Euro 2016 où la Pologne brisa les rêves suisses aux tirs aux buts. De plus, la Suisse est une invitée récente dans cette compétition. En 4 tournois, la Nati n’a gagné que 2 matchs et marqué que 8 buts.

Cette année, la Suisse n’est d’ores et déjà pas avantagée par le calendrier. Le long aller-retour Bakou-Rome risque de casser le rythme. De plus, jouer l’Italie devant son public au Stadio Olimpico et affronter la Turquie en Azerbaïdjan, pays ami des Turcs, risque aussi d’être compliqué. Sans parler de la difficulté pour les supporters suisses de faire le voyage pour ces trois matchs, notamment en raison des mesures sanitaires et du fait que l’Azerbaïdjan ne soit pas dans l’espace Schengen. Ils risquent d’être peu nombreux à Bakou mais à Rome on rencontrera certainement plus de fans helvétiques.

Sur le terrain, on peut s’attendre à une victoire suisse face aux Gallois. Attention tout de même à ne pas les sous-estimer. L’équipe de Bale et de Ramsey avait battu 2-0 la Suisse en octobre 2011 à l’occasion des qualifications pour l’Euro 2012.

Le match contre l’Italie devrait être plus compliqué mais l’Italie a souvent éprouver des difficultés en affrontant les Suisses. Cependant, le fait que l’Italie joue à domicile change la donne. Un match nul serait déjà fantastique pour l’équipe Suisse.

C’est donc la rencontre contre la Turquie qui devrait être décisive. Les deux équipes devraient se jouer la 2ème place. Au vu du match d’ouverture des Turcs, la Suisse aurait les moyens de battre cette équipe. Mais attention, la Turquie possède de belles ressources et pourrait se montrer extrêmement dangereuse pour la Nati.

Le calendrier de l’équipe suisse

  • Samedi 12 juin : Pays de Galle – Suisse à 15h00 (Bakou)
  • Mercredi 16 juin : Italie – Suisse à 21h00 (Rome)
  • Dimanche 20 juin : Suisse – Turquie à 18h00 (Bakou)

Crédit Photos : football.ch / chosen11.com

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