« Erreur correctement rectifiée par le VAR » : la DTA de la FFF justifie le penalty provoqué par Thomas Meunier pendant OL – LOSC | OneFootball

À l’issue de chaque journée de Ligue 1, la Direction de l’arbitrage de la FFF analyse certaines situations ayant nécessité l’utilisation du VAR. Elle s’est cette fois-ci penchée sur le penalty provoqué par Thomas Meunier lors du duel ayant opposé l’OL au LOSC samedi dernier.

Dans le cadre de la vingt-huitième journée de Ligue 1 McDonald’s, le LOSC se retrouvait opposé à l’Olympique Lyonnais au cœur du Groupama Stadium. Cette opposition a été marquée par l’ouverture du score précoce de Bafodé Diakité ainsi que par le penalty provoqué par Thomas Meunier, auteur d’une faute de main en pleine surface. Alexandre Lacazette égalisait ainsi en transformant l’essai (38′, 1-1).

L’analyse de la FFF

Habituée à analyser et expliquer les situations ayant nécessité un recours à l’assistance vidéo, la Direction de l’arbitrage de la Fédération française de football s’est tournée vers la rencontre ayant opposé le LOSC à Lyon samedi. Elle a choisi de se focaliser sur le fait de jeu précédemment évoqué, sur lequel l’arbitre du jour avait été interpellé par le VAR.

L’analyse débute à la 35e minute lorsqu’un centre est adressé dans la surface de réparation lilloise. Alexandre Lacazette reprend le ballon de la tête, mais celui-ci est contré par le bras droit de Thomas Meunier. « L’arbitre ne parvient pas à percevoir ce contact et laisse le jeu se dérouler. L’arbitre vidéo vérifie la totalité de la situation, y compris la sortie potentielle du ballon au préalable en ligne de but, avant d’inviter l’arbitre en bord de terrain au premier arrêt de jeu suivant pour un potentiel pénalty à la suite du contact entre le bras et le ballon », explique la Fédération française de football. Eric Wattellier, après visualisation des images, accordait finalement un penalty aux Gones.

Dans son analyse, la Direction de l’Arbitrage de la Fédération française de football estime que, selon la loi 12 du jeu, le geste réalisé par le défenseur belge « est clairement répréhensible » puisqu’il, en sautant la jambe et le bras tendus, « commet clairement une faute en contrant le ballon du bras, dans un geste qui augmente nettement la surface couverte par son corps ». La FFF juge que « le recours à l’assistance vidéo était nécessaire et a permis à juste titre de rectifier l’erreur initiale », précise-t-elle. Le ballon n’était quant à lui pas sorti du terrain. « La bonne décision a finalement été prise : pénalty, sans avertissement », conclut-elle.

La faute de main de Thomas Meunier